Jean Frédéric Oberlin : ses écoles et ses maîtres

En marge de la grande histoire de l’avènement de l’école publique en France, la présente contributionveut apporter le témoignage de la naissance courageuse d’une école qui se voulait au service d’unepopulation recluse au fond d’une vallée vosgienne, le Ban de la Roche. Un groupe d’hommes etdes femmes du peuple depuis l’année 1750, 35 ans avant la Révolution, en étaient les acteurs : lespasteurs Jean Georges Stuber et Jean-Frédéric Oberlin, des femmes, « conductrices de la tendrejeunesse », des hommes, « maîtres d’école ».L’histoire de deux d’entre eux mérite aujourd’hui d’être contée. Pas seulement instituteurs, maisencore animateurs ruraux, créateurs d’une première « Société d’agriculture », maires de leursvillages, « médecins » de fortune, délégués aux assemblées provinciales, anciens de leurs paroisses,collaborateurs des pasteurs, …Souvent restés dans l’ombre du pasteur pédagogue, ils étaient les artisans de la réussite d’ungrand projet d’école… La présente publication veut les honorer et témoigner de leur remarquableenthousiasme.