De la difficulté à devenir un Vrai Catalan

L’auteur, après avoir passé 50 ans de bonheur « sous le soleil catalan », entre mer, montagne et campagne, avec toutes les satisfactions inhérentes aux multiples ressources culturelles, gastronomiques et sportives offertes par le Pays catalan, est en droit de s’interroger sur son véritable « degré de catalanité » et se pose l’intéressante (et angoissante) question de savoir si, suite aux différents arguments suivants :- Avoir effectué plusieurs ascensions du pic « mythique » du Canigou…- Avoir été un supporter assidu et convaincu de l’USAP…- Avoir « arpenté » tous les chemins (ou presque) du littoral, des Albères, des Corbières, de la plaine du Roussillon et des montagnes du Carlit, de Cerdagne et du Capcir…- Avoir pleinement goûté à la gastronomie catalane…- Avoir participé aux pèlerinages de « La Sanch » et à de nombreuses grandes manifestations artistiques et culturelles du département…- Avoir deux fils qui ont tous deux, dans leurs veines, « un soupçon génétique de sang catalan »…- Enfin avoir eu, à tout moment, un « véritable cœur catalan » !Mériterais-je, in fine, de pouvoir affirmer, haut et fort, être enfin devenu…« UN VRAI CATALAN » ?Qui mieux qu’un amoureux des terres catalanes peut nous vanter ses atouts ? Curieux et féru de son histoire, de sa géographie, de sa langue, de la faune et de la flore, ce spécialiste de la pêche est par conséquent un digne représentant de l’art de vivre catalan !