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CORRESPONDANCE : Jeu de Dupes 1765-1766

Graziani Antoine-Marie, Bitossi Carlo
Date de parution 25/09/2024
EAN: 9782364791848
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les années 1765-1766 voient une évolution dans les rapports entre le gouvernement paoliste et les troupes françaises engagées dans l’île. Le gouvernement de Choiseul s’est engagé à soutenir les droits de Gênes mais a déjà fait savoir aux Génois son ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurALAIN PIAZZOLA
Nombre de pages500
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurGraziani Antoine-Marie, Bitossi Carlo
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution25/09/2024
Poids8 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,30 x 16,50 x 24,00 cm
Les années 1765-1766 voient une évolution dans les rapports entre le gouvernement paoliste et les troupes françaises engagées dans l’île. Le gouvernement de Choiseul s’est engagé à soutenir les droits de Gênes mais a déjà fait savoir aux Génois son intérêt pour l’île, tout en se présentant comme un arbitre loyal dans la guerre que se font Corses et Génois. Paoli essaie d’installer de bons rapports avec le comte de Marbeuf, patron de ces troupes. Ce qui ne l’empêche pas de faire valoir sans ambiguïté la souveraineté de ceux que les Génois considèrent comme des « rebelles » sur l’île.En fait, les rapports avec les Français se détériorent peu à peu. Marbeuf veut installer des troupes dans des postes aux environs de Bastia, contre l’avis de Paoli pour lequel ceux-ci appartiennent aux nationaux. Surtout, au printemps 1766, des habitants chantent une chanson pro-paoliste à Ajaccio et des soldats français, à la requête des Génois, se saisissent de deux d’entre eux dont l’un est pendu. En représailles deux Bocognanais, dont Zampaglino, tuent un commissaire français. L’affaire est présentée de manière tendancieuse par Marbeuf et Choiseul qui oublient dans les reproches qu’ils font à Paoli que rien dans le traité passé avec Gênes ne les obligeait à se mettre au service de l’officier génois, et se mettent à le menacer s’il n’organise pas de représailles.Avec les Génois, les rapports sont clairement mauvais. Paoli explique à Marbeuf que ceux-ci cherchent surtout à gagner du temps en ne répondant pas aux propositions avancées par les Corses, en remobilisant des opposants au gouvernement national et en différant l’échange prévu des prisonniers.La correspondance est aussi un révélateur de ce qui se passe dans l’île : l’année 1765 est, comme dans toute la Méditerranée, très mauvaise sur le plan céréalier ; Paoli se plaint des mauvaises mœurs des hommes corses, prompts à tuer leurs épouses et il est étonnamment fait état de nombreuses fêtes, particulièrement au moment de la libération des prisonniers. On découvre à cette occasion un autre Paoli, aux plaisanteries lestes concernant le groupe d’hommes qui l’entoure. 1765 est enfin une année déterminante pour les Révolutions de Corse, c’est l’année de la rencontre de Paoli avec James Boswell, un homme qui va se faire le porte-voix de la Corse en Europe et en Amérique du Nord. Pour la connaissance des révolutions de l’île, il y a un avant et un après le voyage de Boswell.