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Manuscrit venu de Saint-Hélène

Lullin de Châteauvieux Frédéric
Date de parution 01/04/2024
EAN: 9782363672056
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
En 1817 est publié à Londres, par l’éditeur Murray, un petit livre ano¬nyme écrit en français dont le titre est intriguant : Manuscrit venu de Sainte-Hélène d’une manière inconnue. Le succès est foudroyant. Murray doit réimprimer quatre fois dans la ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurNUVIS
Nombre de pages135
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurLullin de Châteauvieux Frédéric
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution01/04/2024
Poids2 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 14,00 x 21,60 cm
En 1817 est publié à Londres, par l’éditeur Murray, un petit livre ano¬nyme écrit en français dont le titre est intriguant : Manuscrit venu de Sainte-Hélène d’une manière inconnue. Le succès est foudroyant. Murray doit réimprimer quatre fois dans la seule année 1817. Une traduction en langue anglaise est promptement disponible et de nom¬breuses contrefaçons voient le jour à Gand, Amsterdam, Francfort ou Wiesbaden. En France, l’ouvrage est considéré comme séditieux et interdit par la censure très sourcilleuse de Louis XVIII, ce qui le rend encore plus intéressant. Des centaines de copies manuscrites circulent dans les salons parisiens, et bientôt dans tout le pays, décuplant ainsi son succès. Cinq ans avant la publication du Mémorial de Las Cases, le Manus-crit marque en fait le point de départ de la Légende napolé-onienne. Les lecteurs commencent bien entendu par attribuer le texte, écrit à la première personne, à Napoléon lui-même. Ils croient y reconnaître le style énergique et vigoureux de l’Empereur, exilé depuis deux ans dans la très lointaine île anglaise de Sainte-Hélène, au fin fond de l’océan Atlantique. On se dit tout bas qu’« il » aurait pris la plume pour livrer ses Mémoires et qu’« il » aurait réussi à faire passer son texte au nez et à la barbe de ses geôliers. Le Manuscrit est en effet émaillé de citations « à la Bona-parte ». Ainsi, l’auteur déclare avoir consolidé pour l'éternité les acquis de la Révolution : « Ma tâche était donc de terminer la Révolution en lui donnant un cours légal afin qu’elle pût être recon-nue et légitimée par le droit public de l’Europe ». Quelques phrases plus intimes et tendres sont consacrées à Joséphine. Napo¬léon, ou du moins celui qui parle en son nom, y exprime un amour violent et indé¬fectible pour la belle créole dont il s’est malencon¬treusement séparé…