Il faut imaginer l´alpiniste heureux retrace le parcours d´un alpiniste amateur,amoureux du massif des Écrins, depuis son initiation lors de son adolescence,à ses dernières courses. Le récit est construit autour de trois grandes époques : l´apprentissage, l´autonomie, les grandes courses avec guide.Au travers d´anecdotes et de souvenirs personnels (comme son mariage avecune Cecchinel, et une rencontre avec Walter Cecchinel, brillant alpiniste desannées 1970, à l´origine de l´introduction et du développement en France dela technique et du matériel du piolet-traction), il aborde les grands thèmes dela pratique de la montagne : la progression, les différents types d´activité, lerisque, les incidents, la cordée, le partage.Ce livre est comme un cahier de courses au travers duquel l´alpiniste partageses envies, ses peurs, ses émotions, et montre que des courses « sérieuses »sont à la portée d´un amateur citadin et père de famille, pour peu qu´il soit motivé et passionné : face Nord et face Sud de la Meije, face Sud des Ecrins, face Nord de l´Ailefroide, face Nord de l´Aiguille du Midi, face Nord de l´Aiguille Verte.Il raconte aussi certaines expériences particulières comme le ski de pente raide (Couloir Nord de Barre Noire, couloir Nord du Col du Glacier Noir), une tentative d´ascension en solo (voie Bonatti au Pic Coolidge), et un projet original au Mont Blanc (marqué par un incident peu banal).La relation entre l´alpiniste et ses guides est également un élément important du récit.L´alpiniste amateur conclut son récit en évoquant sa vision personnelle de la pratique de la montagne, occasion pour lui de donner sa réponse à la question « pourquoi gravir des montagnes ? »
