Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Notre conscience nous appartient

Flourez Bertrand-Marie
Date de parution 30/06/2022
EAN: 9782360932306
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L'externalisation de la conscience, en totalité ou en partie, de façon permanente ou temporaire, est un processus généré par la concomitance de trois facteurs. - D'une part, grâce à la technique, l'être humain externalise ses facultés cognitives. - D... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVA PRESS
Nombre de pages196
Langue du livreFrançais
AuteurFlourez Bertrand-Marie
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution30/06/2022
Poids334 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 16,00 x 24,00 cm
Clés pour la libérer
L'externalisation de la conscience, en totalité ou en partie, de façon permanente ou temporaire, est un processus généré par la concomitance de trois facteurs. - D'une part, grâce à la technique, l'être humain externalise ses facultés cognitives. - D'autre part, l'idéologie marketing sans maitre du consumérisme s'est imposée de facto dans nos sociétés et façonne notre rapport au monde. - Enfin, nous sommes désormais dans une dépendance de la connexion permanente, tant en termes d'informations que de relations. Ce développement exponentiel des technologies de communication ainsi que la pression culturelle et mentale de la production-consommation nous entraine d'une servitude volontaire à une servitude inconsciente. En effet, la conscience est bien notre faculté d'être à soi, à l'autre et au monde. C'est elle qui conçoit et évalue l'ensemble de nos relations en révélant notre identité. Faculté relationnelle et particulière dans notre humanité, elle est distincte des facultés cognitives dont elle se nourrit. Ainsi, la conscience ne dépend pas du QI et n'est pas un fait de culture ou de religion. Elle est le siège de notre liberté et de notre dignité d'être humain. Elle peut être externalisée, par contrainte ou dépendance, à partir du moment où nous laissons un tiers nous dire qui nous sommes, ce qu'est le monde et ce qu'il faut penser. C'est ainsi que la réponse à l'externalisation de la conscience est non pas dans une résistance intellectuelle ou dans un affrontement cérébral mais bien dans la conscience critique qui re-connaît et re-nomme soi, l'autre et évalue le monde. Il n'y a pas d'esprit critique sans conscience critique parce qu'on ne peut questionner son savoir ou ses opinions sans se considérer soi-même librement et de façon autonome. Ainsi, c'est en prenant intimement la mesure de nos relations aux mots et aux autres que nous pouvons reconstruire notre unicité et la responsabilité que nous partageons.