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Les Solitudes

Jaccottet Philippe, Ungaretti Giuseppe, de Gongora Luis
Date de parution 07/05/2025
EAN: 9782358732055
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Chef-d’œuvre inachevé du plus grand poète du Siècle d’or espagnol, Les Solitudes n’ont été véritablement publiées qu’après la mort de Góngora, mais des copies manuscrites circulent dès 1613 suscitant aussitôt une polémique entre adversaires et défens... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBRUIT DU TEMPS
Nombre de pages250
Langue du livreFrançais
AuteurJaccottet Philippe, Ungaretti Giuseppe, de Gongora Luis
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution07/05/2025
Poids202 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,40 x 10,80 x 17,80 cm
Chef-d’œuvre inachevé du plus grand poète du Siècle d’or espagnol, Les Solitudes n’ont été véritablement publiées qu’après la mort de Góngora, mais des copies manuscrites circulent dès 1613 suscitant aussitôt une polémique entre adversaires et défenseurs de la nueva poesia. Les accu- sations d’obscurité et d’affectation se prolongeront pendant un demi- siècle. Ce long poème narratif est écrit dans un genre aussi nouveau par le sujet (la vie rustique) que par la forme (la silva) où se mêlent libre- ment les vers de 11 et de 7 syllabes, permettant à Góngora d’y déployer ses phrases sinueuses, foisonnantes de métaphores. L’argument, résumé par Ungaretti, en est le suivant : un jeune homme, repoussé par celle qu’il aime, aborde après un naufrage à un rivage. Des chevriers l’accueillent. Le lendemain, il rencontre des montagnards chargés de cadeau de mariage. Il est invité à la noce par un vieillard qui se lancedans une longue diatribe contre l’ambition. Puis c’est la description des fêtes nuptiales. Dans la seconde solitude dite « des fleuves », on retrouve le naufragé mêlé à des scènes de pêche et d’amour, au quatrième matin il assiste, de sa barque à une chasse au faucon.Mais, comme l’écrit son traducteur français : « on ne doit pas se lais- ser égarer par l’affabulation outrageusement conventionnelle des Solitudes ; l’histoire de cet amoureux “dédaigné, naufragé outre qu’absent” n’est qu’un cadre à l’intérieur duquel peut déferler toute la richesse du monde : prés, plages et forêts ; agneaux, lions, serpents et faucons ; océans et promontoires ; toutes les espèces d’eaux, de feux et de lumières ; astres et vents ; comme, aussi bien, tous les travaux et les plaisirs des hommes, de la plus petite chose qu’il prend dans sa main pour la manger, huître ou noix, aux plus vastes espaces qu’il aborde et jalonne. » Plus encore, ce qui fait de Góngora un maître, c’est que la tension verbale et l’acuité du regard (transcrite sans aucune perte dans les mots) est « au service des métaphores qui, inventées, reprises et mises en jeu avec maîtrise, audace et enthousiasme, produisent à partir du réel un monde nouveau, dont les limites sont autrement réparties, l’éclat plus souverain et plus exaltant. »