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La Destruction de l'université française

Granger Christophe
Date de parution 19/10/2015
EAN: 9782358720762
Disponibilité Manque temporaire
« Économie du savoir » : c'est sur cette notion que s'est enclenchée la débâcle actuelle de l'université. Le Conseil européen l'a dit en 2000 : l'université doit faire naître « une économie de la connaissance compétitive, facteur d'une croissance dur... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurFABRIQUE
Nombre de pages176
Langue du livreFrançais
AuteurGranger Christophe
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution19/10/2015
Poids210 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 13,10 x 20,00 cm
« Économie du savoir » : c'est sur cette notion que s'est enclenchée la débâcle actuelle de l'université. Le Conseil européen l'a dit en 2000 : l'université doit faire naître « une économie de la connaissance compétitive, facteur d'une croissance durable ». La Banque mondiale de son côté préconise de privatiser le fin ancement des universités, de démanteler les « rigidités » salariales, d'ajuster la formation des étudiants aux besoins du marché du travail et d'encourager la production de savoirs porteurs de débouchés commerciaux et d'innovation industrielle. Ces nouveaux objectifs signifient la fin de l'université telle qu'elle existait en France à la fin du XXe siècle : une institution indépendante où le contenu des enseignements et l'avancement dans les carrières relevait de décisions prises entre pairs. Désormais, les universités sont contrôlés par des conseils d'administration où siègent des patrons et des cadres de grandes entreprises. Les enseignements sont des « offres de formation » ajustées aux besoins du marché du travail. Les recherches sont financées sur appels d'offre, en fonction des intérêts économiques privés. Désormais, dans une opacité voulue, la précarité s'est généralisée. Par dizaines de milliers, les enseignants-chercheurs sont contractuels, post-doctorants sans postes, auto entrepreneurs vacataires payés à l'heure, chômeurs déguisés, voire travailleurs au noir. Dans le monde entier, du Chili à l'Angleterre en passant par le Canada ou la Grèce, des étudiants sont en lutte contre cette liquidation. En France, les collectifs de précaires se multiplient, investissent, manifestent, font grève. Refusant de travailler dans des ruines, ils veulent faire naître une nouvelle forme de vie universitaire.