revue Auteurs en scène n° 7
Une revue pour découvrir le théâtred’Oc… et d’ailleursCe qui nous réunit dans cette publication s’appelle la passion du théâtre, l’amour d’une langue et d’un pays, l’esprit d’ouverture. La plus grande place est donnée aux auteurs contemporains, dramaturges, poètes, qui utilisent la langue d’Oc. Leur démarche artistique est confrontée à d’autres. C’est à plusieurs voix que « Auteurs en scène, théâtres d’Oc et d’ailleurs » témoigne de ce choix que font certains créateurs : faire entendre, dans le chant universel, leur différence.Dans ce numéroClaude AlranqAuteur, acteur, chercheur, Claude Alranq crée en 1969 « Lo teatre de la Carrièra, théâtre populaire occitan ». Pendant plus de sept ans, il écrit, joue dans cette compagnie : Mort et Résurrection de Monsieur Occitania, La Guerre du vin, Tabò ou la Saint Barbe de combat, La Pastorale de Fos, La Liberté ou la Mort… autant de titres qui disent un combat. Celui d’un théâtre populaire qui s’est fait connaître et aimer à grand renfort de coups de gueule, de sanglots de colère, de larmes et de rires. La verve populaire, la farce, alliées au désespoir et à la colère d’un homme profondément déchiré face à son pays en perdition, donnent à l’œuvre de Claude Alranq une poignante authenticité. Il mettra en scène, écrira par la suite pour d’autres compagnies, poursuivra également une carrière de conteur solitaire et de chercheur universitaire. Infatigable, Claude Alranq ne cesse jamais de produire, de dire, d’agir. Editorial de Frank TenailleConversation, propos recueillis par Marie-Hélène BonaféPortraits par Philippe Gardy, Bernard Faivre, Philippe Martel, Robert Lafont, Jean Verdeil, Jean-Claude Audemar, Roland Pécout, Marie-France Marbach, Georges Jourdain, Catherine et Marie-Hélène Bonafé, Témoignages de Jacques Livchine, Guy Brun, Jérôme Dru, Véronique Valéry, Isabelle François, Perrine Alranq,.Textesc théoriques et morceaux choisis de Claude AlranqEn complémentThéâtre d'ailleurs/Écrivains d'ailleurs :Koulizh KedezEntretien réalisé par Erwan Lelièvre et Marie-Hélène Bonafé.Éleveur de brebis, poète insoumis, paysan de Cornouailles et traducteur de Lacan et Lévinas, Jean-Yves Quéfellec, alias Koulizh Kedez, brouille les pistes pour mieux déambuler à la croisée des mondes. Sa langue bretonne vient de loin et il n’a de cesse de la retravailler, de la subvertir, pour la faire sortir de ses frontières. On lui doit une trentaine de récits, de recueils de poèmes et de traductions. Son œuvre forge un projet d’écriture baroque et révolutionnaire, construit dans une énergie, une inspiration, une rage et une virtuosité prodigieuses, tant en poésie qu’en prose.