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Gradhiva n°38 - Paroles spoliées

Devevey Éléonore, Albers Irene
Date de parution 20/11/2024
EAN: 9782357441576
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L’issue des conquêtes coloniales, les puissancescolonisatrices ne se sont pas seulement approprié des territoires et des biensculturels : elles ont aussi collecté des paroles. Missionnaires, administrateurs,ethnologues et linguistes ont, plus exactem... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurQUAI BRANLY
Nombre de pages240
Langue du livreFrançais
AuteurDevevey Éléonore, Albers Irene
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution20/11/2024
Poids828 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,30 x 24,20 x 30,20 cm
GRADHIVA N 38
L’issue des conquêtes coloniales, les puissancescolonisatrices ne se sont pas seulement approprié des territoires et des biensculturels : elles ont aussi collecté des paroles. Missionnaires, administrateurs,ethnologues et linguistes ont, plus exactement, transformé en textes desénoncés oraux de natures et de fonctions variées dans leur contexte d’origine,bientôt rassemblés sous la catégorie de « littérature orale ».En situation d’asymétrie coloniale, ce triple transfert (del’oral à l’écrit, d’une langue à une autre, d’un contexte culturel à un autre)a donné lieu à d’inévitables altérations. Les sources des textes ont parfoisété effacées, et leur sens déformé ou perdu. Quelques anthologies de contes africains,océaniens, ou autres, se vendent encore aujourd’hui sans que la provenance destextes ne soit interrogée. Certains ont connu des trajectoires remarquables, notammentlorsqu’ils sont passés entre les mains de poètes des avant-gardes, comme TristanTzara, Blaise Cendrars, ou Jerome Rothenberg, ou encore d’écrivains eux-mêmes issusde territoires colonisés, comme Léopold Sédar Senghor ou Patrick Chamoiseau. Aiguillé par les principes des enquêtes de provenance menéessur les objets de musée, ce dossier, qui fait le pont entre les recherchesfrancophones et germanophones sur le sujet, propose des études de casafricains, caribéens et nord-américains. Quelles sont les logiques d’appropriationà l’œuvre dans ces transferts ? Est-il possible de les déjouer ?