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Non serviam

Bataille Georges, Surya Michel
Date de parution 14/03/2025
EAN: 9782355262173
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le projet de ce livre est de réunir les plus remarquables des courts textes critiques consacrés par Georges Bataille à la littérature. Pas à sa littérature propre – on ne le lira pas ici la définir –, mais à celles des autres, ses contemporains pour ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurNOUVELLES LIGNE
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurBataille Georges, Surya Michel
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution14/03/2025
Poids352 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,80 x 13,10 x 20,00 cm
Le projet de ce livre est de réunir les plus remarquables des courts textes critiques consacrés par Georges Bataille à la littérature. Pas à sa littérature propre – on ne le lira pas ici la définir –, mais à celles des autres, ses contemporains pour la plupart. Ils datent tous d’après la guerre, c’est-à-dire, dans la vie qui a été la sienne, aux dix premières années de la revue Critique, qu’il a créée à la Libération et qu’il a dirigée jusqu’à sa mort (1962). On ne le lira pas certes pas définir ici la littérature selon lui, « définition » qu’il s’est, il est vrai, toujours abstenu de formuler précisément ; il n’empêche, le lisant lire ses contemporains, on l’entend former une autre affirmation, et complémentaire, de sa propre représentation de la littérature, de son « rôle », comme on disait alors – de son absence de rôle, plus justement.Précisément : contre Sartre. La littérature doit servir dit l’un ; s’asservissant, dit l’autre, la littérature n’en est plus une.Son grand livre sur ce sujet, sur le sujet de la littérature, celui où se mesure le mieux le sens qu’il en a, le sens et l’exigence, considérables, irréductibles, qu’il en a, c’est La Littérature et le mal (1957). Grand livre (théorique), mais livre restrictif aussi. Idée d’éditeur, ou idée d’auteur qui sait que le temps et les forces lui manqueront pour en concevoir un plus ambitieux. La Littérature et le mal : huit textes, sur huit écrivains selon son goût et son cœur , essentiels (Brontë, Baudelaire, Blake, Genet, Kafka, Michelet, Proust, Sade.), mais… qui y manque-t-il ? Beaucoup qu’on peut sans mal imaginer. Qu’il n’y a pas même lieu d’imaginer, il le dit lui-même : « Il manque à cet ensemble une étude sur Les Chants de Maldoror. » Cette étude manque, certes, mais il ne manque pas qu’elle. Il manque après coup, le temps venu de faire le compte des œuvres qui se sont imposées depuis les années 1950-1960, toutes celles que ce livre réunit, et que lui-même aurait peut-être réunies si le temps lui en avait été laissé. Un seul exemple: la première étude en France sur Beckett (sur Molloy), c’est lui qui l’écrit. C’est un choix parmi ces textes que propose ce livre auquel il a semblé bon de donner ce titre – Non serviam –, parce que c’est la devise du diable, dit-on, et parce que la littérature, selon Bataille, est et se doit d’être diabolique.