L’hirondelle n’oublie jamais son nid

Aujourd’hui, Jean-Charles Hubert vit avec sa compagne dans les Pyrénées- Atlantiques. (Que la montagne est belle) Si, il arrive à l’automne de sa vie, il n’a rien oublié de son Pas-de-Calais natal. Il a décrit par ce livre, la vie de son village et de sa famille, à travers l’histoire de France du début du 20ème siècle jusqu’au moment du départ de l’hirondelle en mai 1968. Les guerres assassines qui ont détruit les hommes et le village. La jeunesse villageoise qui refuse de continuer les travaux des parents. Mai 1968 qui verra la révolte des étudiants et la mutation du monde de la paysannerie vers l’idéologie urbaine. Comme une image d’Épinal. Le contenu de ce livre aurait pu être celui de n’importe quel village des Hauts de France. Jean-Charles Hubert avoue qu’il est plus facile de parler et d’écrire de ce que l’on connaît que de ce qui est imprécis. Chaque année, lorsqu’il revient dans son village natal, une vision fantomatique le hante, celle de revoir l’image de ceux qui ne sont plus. La peur de son instituteur à l’époque se transformera en amitié quelques années plus tard. Rien n’est pire, pour transmettre que de ne savoir ni lire ni écrire.