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état d'émeutes état d'exception retour à la question centrale des peripheries

Mucchielli Laurent, JEAN LOUIS OLIVE, Giband David
Date de parution 09/12/2010
EAN: 9782354120788
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cinq ans ont passé depuis les émeutes de 2005 au moment où a lieu le colloque dont est issu cet ouvrage. On a vu depuis diverses répliques qui ont marqué les esprits (Villiers-le-Bel) ou bien sont passées inaperçues. Puis sont apparues quantité de pu... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPU PERPIGNAN
Nombre de pages688
Langue du livreFrançais
AuteurMucchielli Laurent, JEAN LOUIS OLIVE, Giband David
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution09/12/2010
Poids1078 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,20 x 16,20 x 35,70 cm
Cinq ans ont passé depuis les émeutes de 2005 au moment où a lieu le colloque dont est issu cet ouvrage. On a vu depuis diverses répliques qui ont marqué les esprits (Villiers-le-Bel) ou bien sont passées inaperçues. Puis sont apparues quantité de publlcations réactives. Enfin, un certain nombre de lois et de décisions publiques ont découlé de ces émeutes. Nous n'en avons pas fini avec ce problème, qui n'a de solution monocausale ni de résolution uniquement institutionnelle, surtout quand l'état d'exception ou d'urgence se banalise et ne fait qu'accentuer la relégation, l'exclusion voire la ghettoïsation des plus jeunes et des plus démunis.Cinq ans ont passé depuis les émeutes de 2005. On a vu depuis diverses répliques qui ont marqué les esprits (Villiers-le-Bel) ou bien sont passées inaperçues. Puis sont apparues quantité de publlcations réactives. Enfin, un certain nombre de lois et de décisions publiques ont découlé de ces émeutes. On peut dresser u;1 bilan critique des politiques publiques menées en réponse à ces protestations collectives, c'est-à-dire s'interroger sur leur inefficacité tant il est clair que les problèmes n'ont pas fondamentalement changé, quand ils ne se sont pas aggravés. Nous avons tenu colloque en octobre 2006, un an et demi après les événements de Perpignan (fin mai 2005), un an après les émeutes de la région parisienne (fin octobre 2005), afin de croiser les regards et de mettre à distance les faits. Un groupe de chercheurs, de professionnels et d'étudiants, sociologues et géographes, s'est alors interrogé sur les violerîces émeutières, les révoltes périphériques et les processus de centralité, de légitimité et de conflictualité auxquels elles renvoient. Nous n'en avons pas fini avec ce problème, qui n'a de solution monocausale ni de résolution uniquement institutionnelle, surtout quand l'état d'exception ou d'urgence se banalise et ne fait qu'accentuer la relégation, l'exclusion voire la ghettoïsation des plus jeunes et des plus démunis.