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La vie d’un Groupe Mobile de Réserve

Sarazin Maurice
Date de parution 10/03/2021
EAN: 9782353745258
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Pour le maintien de l’ordre, il n’existait pas, à proprement parler, en France, de police spécifique, avant la iie Guerre mondiale. L’importante série de textes législatifs organisant une police d’État , sous le ministère Darlan, comprenait la créati... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurDUALPHA
Nombre de pages238
Langue du livreFrançais
AuteurSarazin Maurice
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution10/03/2021
Poids190 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 14,80 x 21,00 cm
Quelques aspects du maintien de l’ordre en 1942-1944
Pour le maintien de l’ordre, il n’existait pas, à proprement parler, en France, de police spécifique, avant la iie Guerre mondiale. L’importante série de textes législatifs organisant une police d’État , sous le ministère Darlan, comprenait la création de Groupes mobiles de réserve (GMR) chargés de cette mission (décret du 23 avril 1941). René Bousquet, secrétaire général à la Police, de mai 1941 à décembre 1943, s’occupa plus particulièrement de leur organisation. Ces GMR reçurent le nom de provinces, et le premier créé fut le « Bourbonnais », à Gannat (Allier), dans l’été 1941.Cet ouvrage retrace essentiellement, à partir de documents inédits, des tranches de vie de cette unité, certaines dans toute leur trivialité.Il était prévu, au départ, que les GMR interviendraient pour le maintien de l’ordre en milieu urbain. Ils n’eurent guère à le faire, mais à partir de l’automne 1943, ce fut en milieu rural qu’ils furent souvent déployés, afin de réduire ces éléments délictueux que constituaient les maquis. Les officiers et leurs subalternes durent alors choisir entre l’obéissance à leurs chefs et le risque de détruire des forces de la résistance armée à l’ennemi. Il s’agissait de faire la distinction entre ce qui relevait du maintien de l’ordre et ce que demandait leur devoir patriotique. Le choix n’était pas toujours facile, car se posait la question des actes de droit commun commis sous le couvert des maquis, celle des actions souvent discutables de ceux-ci, ainsi que celle des faux maquis. Les GMR effectuèrent certes, jusqu’à l’été 1944, des opérations contre les maquis, mais, souvent, avec un manque de zèle certain, car ils n’étaient pas politisés. Le devoir d’obéissance l’emporta généralement, sauf tout à la fin, à l’approche de la Libération.Au plan national, les GMR furent dissous en conseil des ministres du 8 décembre 1944, puis aussitôt remplacés par les Compagnies républicaines de sécurité (CRS), organisées sur le même modèle et qui accueillirent dans leurs rangs les agents des GMR non visés par les mesures d’épuration.