Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Au bout des Avicennia morts...

Mansfield Éric
Date de parution 28/09/2022
EAN: 9782342365177
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Comment ne pas entendre résonner ici la phrase liminaire du célèbre Cahier d'un retour au pays natal, tel un hommage implicite rendu à Aimé Césaire, le premier à dénoncer les visions idylliques des paysages antillais comme autant de masques trompeurs... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPUBLIBOOK
Nombre de pages36
Langue du livreFrançais
AuteurMansfield Éric
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution28/09/2022
Poids50 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,20 x 13,30 x 20,30 cm
Comment ne pas entendre résonner ici la phrase liminaire du célèbre Cahier d'un retour au pays natal, tel un hommage implicite rendu à Aimé Césaire, le premier à dénoncer les visions idylliques des paysages antillais comme autant de masques trompeurs destinés à cacher les ravages de la colonisation et de l'Histoire ? En 1939, les images occidentales et doudouistes paradisiaques éclataient alors avec violence sous sa plume révoltée. Et le monde découvrait alors « au bout du petit matin bourgeonnant d'anses frêles les Antilles qui ont faim, les Antilles grêlées de petite vérole, les Antilles dynamitées d'alcool, échouées dans la boue de cette baie, dans la poussière de cette ville sinistrement échouées ». Soixante ans plus tard, les Antilles, devenues départements français, ont ouvert leurs portes à la déferlante de la civilisation et des technologies modernes. Cependant, à l'orée du poème d'Éric Mansfield, un chant semble à nouveau s'élever. Comme si rien n'avait vraiment changé ; ou plutôt, comme si les changements n'avaient fait qu'aggraver l'état du pays.