Enseigner les sciences pour préparer les enfants dans un monde inégalitaire devient plus que jamais une nécessité.Jadis, de l'école au lycée, les classes étaient équipées de supports pédagogiques de genre : systèmes d'appareils digestif, circulatoire et respiratoire, les reins, l'oeil, l'oreille, la dent, le corps humain avec un squelette axial. Chacun devait apprendre à les dessiner textuellement. Aujourd'hui, force est de constater, on distribue des photocopies, lesquelles sont à colorier parfois.Ai-je le droit d'empêcher un enfant de s'interroger sur le pourquoi des choses ?Ruthin Bayélé-Goma offre un outil pédagogique qui traduit une autre manière d'intéresser les enfants aux disciplines scientifi ques à l'orée du XXIe siècle. En anatomie, l'enfant n'a pas à se substituer au numérique qui continue de creuser des inégalités entre les régions, et par extension entre les enfants. L'anatomie exige une rigueur et favorise la créativité. L'enfant doit savoir dessiner en sollicitant la motricité de ses doigts et en ayant l'oeil pointu. Le dessin, qui occupe une place essentielle dans les domainesscientifiques, permet d'acquérir des qualités comme la précision, l'attention, l'habileté, l'adresse, la maîtrise, qualités nécessaires, utiles dans la vie de tous les jours.Ici, les enfants ont eu la possibilité de se préparer aux études postprimaires.Apprendre en s'amusant, avec des équipes bien identifi ées : les enfants ont échangé entre eux, appris à travailler ensemble à développer leurs compétences. C'est une approche de travail qui constitue un grand bonus pour avoir du succès lors du cheminement futur de l'enfant. L'enfant qui sort des classes à 16 h 30, trouve ici du plaisir et le désir d'apprendre.
