Jours pas tranquilles à Pacific Palisades
Fervent lecteur et admirateur d’Henry Miller depuis l’âge de dix-neuf ans, Michel Dautricourt rêvait de le rencontrer. En 1973, alors âgé de vingt-trois ans, il mit son projet à exécution : accompagné de sa femme, fraîchement épousée, il s’envola pour les États-Unis, direction Los Angeles et Pacific Palisades, dans le but de rencontrer son idole.Miller étant très sollicité, et se méfiant des admirateurs trop zélés, Dautricourt mit un an pour le rencontrer ! En attendant, il fit la connaissance d’Anaïs Nin, de Lawrence Durrell… Ensuite, la relation dura deux ans et fut émaillée de nombreuses péripéties et tribulations. Au fil des mois, Dautricourt réussit tout de même à tisser un lien particulier avec Miller – un lien d’amitié. C’est ce qu’il raconte dans cet ouvrage (écrit, pour la majeure partie, à la fin des années 70, mais paraissant seulement maintenant, à cause, là aussi, de nombreuses tribulations…).Au total, ce fut une expérience extraordinaire, merveilleuse, qui lui laissa un souvenir inoubliable.Ce récit, en plus de traduire une expérience intense, apporte de nombreuses informations inédites et un nouvel éclairage, en particulier à l’occasion des soirées musicales chez le pianiste Jakob Gimpel, sur le « dernier » Miller.
