Les visibles floutés Suivi d’une poésie, autre
« Ce texte est-il une leçon de sagesse ? Un plaidoyer philosophique sur la vie, entre le monde visible et le monde invisible ? Un cheminement qui mène des vers et des rimes aux sonorités, aux musicalités qui façonnent l’Humain, ultime devenir de l’homme ?Ce qui est sûr, c’est qu’en étant tout cela à la fois, ce texte est un mélange heureux et encensé de poésie, de réflexion philosophique et ontologique, de biographie.Et si un verbe devait qualifier l’inqualifiable auteur, porteur d’un langage singulier à décoder, ce serait OSER :-oser ouvrir son regard éteint vers l’invisible-oser ambitionner de nommer les choses, dans le sens où l’entendait le prolixe et talentueux écrivain Sony Labou Tansi pour qui « malheur à celui qui ne sait pas nommer, car il nommera son malheur ou sa perte »-oser le Non-Sens (l’insensé ?), et au-delà oser l’impensable, pour sortir des sentiers battus de la pensée unique, rationnelle et sclérosante, pour embrasser le lit de l’anticonformisme, en se débarrassant de la persona-carapace-masque dont parle C G JUNG.- oser la vie, parce qu’on a fait le pari de vivre sa vie, et non de vivre seulement dans la vie.- oser vivre et mourir uniquement pour l’amour et la paix, seules mamelles capables d’éradiquer la violence de et dans la société. »Ndongo MBAYE, Poète-écrivainDocteur-es-lettresSociologue et journalisteProfesseur d’université et conférencierCritique littéraire et chroniqueur
