Le Surmâle (grands caractères)

Le Surmâle est un livre audacieux et visionnaire écrit par Alfred Jarry. Publié pour la première fois en 1902, ce roman est une véritable oeuvre avant-gardiste qui explore les limites de la science, de la sexualité et de la société. L'histoire se déroule dans un futur proche où la science a atteint des sommets inimaginables. Le protagoniste, le docteur Faustroll, est un savant excentrique qui cherche à repousser les frontières de l'humanité en créant un être surhumain, le Surmâle. Ce dernier est doté de capacités physiques et intellectuelles extraordinaires, surpassant de loin les limites de l'homme ordinaire. À travers cette quête de perfection, Jarry soulève des questions profondes sur la nature humaine, l'ambition démesurée et les conséquences de la manipulation génétique. Il explore également les notions de pouvoir, de désir et de liberté sexuelle, en mettant en scène des personnages aux pulsions débridées et aux comportements transgressifs. Le style d'écriture de Jarry est unique et déconcertant. Il mélange habilement le langage scientifique, le grotesque et l'absurde pour créer une atmosphère surréaliste et dérangeante. Les dialogues sont vifs et pleins d'ironie, tandis que les descriptions détaillées des expériences scientifiques donnent une impression de réalisme troublant. Le Surmâle est un livre qui ne laisse personne indifférent. Il suscite la réflexion, provoque le rire et dérange par sa vision radicale de l'avenir de l'humanité. Cette édition en grands caractères permettra à tous les lecteurs de plonger dans l'univers fascinant et déroutant d'Alfred Jarry, et de découvrir l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. Impression en « gros caractères ». Extrait : "Tous tournèrent les yeux vers celui qui venait d'émettre une telle absurdité. Les hôtes d'André Marcueil, au château de Lurance, en étaient arrivés, ce soir-là, à une conversation sur l'amour, ce sujet paraissant, d'un accord unanime, le mieux choisi, d'autant qu'il y avait des dames, et le plus propre à éviter, même en ce septembre mil neuf cent vingt, de pénibles discussions sur l'Affaire."