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D'un oedipe à l'autre, de Freud à Sophocle

Schotte Jean Claude
Date de parution 16/11/2015
EAN: 9782322043224
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
oedipe roi ? Non, oedipe tyran. Expliquer cela, voilà le but du volume 3 de Still lost in translation, le dialogue critique d'un clinicien avec l'oeuvre de Freud.La pièce de Sophocle est célèbre, grâce à Freud notamment, qui l'a pourtant mal lue selo... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBOOKS ON DEMAND
Nombre de pages420
Langue du livreFrançais
AuteurSchotte Jean Claude
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution16/11/2015
Poids729 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 17,00 x 22,00 cm
Still lost in translation 3
oedipe roi ? Non, oedipe tyran. Expliquer cela, voilà le but du volume 3 de Still lost in translation, le dialogue critique d'un clinicien avec l'oeuvre de Freud.La pièce de Sophocle est célèbre, grâce à Freud notamment, qui l'a pourtant mal lue selon les hellénistes. Et ils ont raison. L'oedipe de Sophocle est un héros légendaire, réactualisé dans le contexte d'une fiction dionysiaque représentée dans la cité démocratique. « Tyrannos » au sens historique du mot, il est investi d'un pouvoir d'exception dont il n'a pas hérité, qui lui est prêté par le peuple au nom des services qu'il rend à leur cité en danger de mort. En s'appuyant sur son savoir, il joue son rôle dans un système d'obligations et compte transmettre son pouvoir. Et il devrait en tant que tel intéresser non seulement l'helléniste mais aussi le sociologue clinicien qui essaiera de comprendre à la manière de Jean Gagnepain, par le biais des psychoses, non pas l'institution de alliance qu'éclairent les perversions, mais celle du métier.Par ailleurs, ce héros ne manque pas de construire une identité sexuelle par principe incomplète parce que transformée par une défaillance. Il est capable de renoncer à une part de plaisir sexuel, incestueux. Sa vérité est du côté de la mort, pas du sexe. Et elle est tragique. oedipe rétablit la justice exigée par Apollon, mais il se perd, malgré lui, et tout autant à cause de lui-même, insensible à la mesure d'autrui jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Il réalise l'inceste et le parricide qu'il a voulu éviter. Et il paie cher sa poursuite passionnelle et méthodique de la vérité qui apparaît enfin, catastrophique. L'« hybris », estime le choeur, engendre le « tyrannos ». Voilà de quoi intéresser à l'avenir un autre clinicien, l'axiologue, qui veut comprendre, par le biais des névroses et des psychopathies, comment tout plaisir et déplaisir s'humanisent.