"Enchanté de faire votre plein d'essence !" et autres joyeuses calembourdes

Trait d'esprit ou maladresse, le calembour a amusé des générations d'amoureux des mots. La linguiste Marie Treps le décortique dans un petit livre érudit et irrévérencieux.« Les usagés du métro », « La Chambre des dépités », « Un pour tous, tous pourris ! » « Minute Pape Pie XI ! », « Va boire ailleurs, ici j’essuie ! »... Le calembour est partout. Il est dans la rue, à la radio et même chez les meilleurs auteurs, de Balzac à Albert Cohen en passant par Marcel Prout. Carence de vocabulaire pour les uns, humour potache et jeu de mot un peu lourdingue pour les autres, vrai ou faux lapsus… Le calembour n’a pas vraiment bonne presse. Et pourtant, à peine proféré, intentionnellement ou non, il déclenche le rire.Marie Treps entreprend dans ce petit livre irrévérencieux de débusquer les dérapages de notre logique verbale… L’esprit de sérieux en prend un sérieux coup !