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Histoire de la vie latente

Tirard Stephane
Date de parution 22/11/2010
EAN: 9782311000153
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
État limite du vivant, la vie latente traverse depuis maintenant trois siècles l’histoire des sciences de la vie. Les questionnements scientifiques et épistémologiques qu’elle provoque, sans cesse renouvelés, sont explorés dans le récit très illustré... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurDE BOECK SUP
Nombre de pages128
Langue du livreFrançais
AuteurTirard Stephane
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution22/11/2010
Poids248 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,90 x 17,00 x 24,00 cm
Des animaux ressuscitants du XVIIIe siècle aux embryons congelés du XXe siècle
État limite du vivant, la vie latente traverse depuis maintenant trois siècles l’histoire des sciences de la vie. Les questionnements scientifiques et épistémologiques qu’elle provoque, sans cesse renouvelés, sont explorés dans le récit très illustré qu’en donne ici Stéphane Tirard.Les graines, les mousses, les bactéries mais aussi de petits invertébrés comme les tardigrades et les rotifères sont capables d’entrer dans un état dit amétabolique où ils ne présentent plus la moindre trace d’activité. Cette singulière propriété a reçu le nom de vie latente. On sait aujourd’hui l’appliquer en laboratoire puisque, par exemple, les méthodes de cryoconservation utilisées pour congeler embryons et spermatozoïdes consistent, en fait, à les placer en état de vie latente.Bien qu’il soit hautement original, ce problème de biologie n’a été que très peu exploré par l’histoire des sciences. Pourtant, les premières observations d’organismes capables d’entrer en vie latente et de « ressusciter » (comme on disait à l’époque) remontent au XVIIIe siècle ; au lendemain des travaux pionniers du Hollandais Antoni van Leeuwenhoeck, elles entraînèrent de houleux débats auxquels participèrent notamment l’Anglais John Needham et l’Italien Lazarro Spallanzani. Les biologistes du XIXe siècle héritèrent des interrogations laissées par ces découvreurs et c’est ainsi qu’Henri Dutrochet ou Claude Bernard – parmi bien d’autres – furent conduits à élaborer une réflexion fondamentale sur la notion de vie.Les mécanismes moléculaires à l’oeuvre dans ce phénomène seront étudiés au XXe siècle, lequel sera marqué, on le sait, par le développement de certaines applications dont l’une des plus remarquables est sans doute la congélation des embryons humains.