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Le Ministre des finances sous la Ve République

Defline Julien
Date de parution 26/01/2021
EAN: 9782275088075
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Il est de bon ton d'admettre, puisque l'image se dessine dans nombre de travaux universitaires, que le ministre des Finances est, sous la Ve République, un « super-ministre dont l'influence contrebalance celle du chef du Gouvernement », un « deuxième... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLGDJ
Nombre de pages498
Langue du livreFrançais
AuteurDefline Julien
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/01/2021
Poids758 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 15,50 x 24,00 cm
Contribution à l'étude du désenchantement d'une toute-puissance
Il est de bon ton d'admettre, puisque l'image se dessine dans nombre de travaux universitaires, que le ministre des Finances est, sous la Ve République, un « super-ministre dont l'influence contrebalance celle du chef du Gouvernement », un « deuxième Premier ministre », ou encore un « ministre universel ». Grâce à ses pouvoirs et à ses compétences, le ministre des Finances disposerait d'une supériorité sans appel que beaucoup considèrent comme incontestable sous la Ve République. Si l'affirmation d'une puissance semble se dégager des écrits portant sur le ministre des Finances sous la Ve République, une étude approfondie laisse apparaître d'incontestables limites le contraignant, remettant en cause cette prétendue hégémonie au sein de nos institutions. Des servitudes de toutes parts et de plus en plus présentes viennent atténuer cette image mythique glorifiant la fonction. Cette démonstration est réalisée en deux temps. Dans un premier temps, il est établi qu'il n'existe aucune hégémonie administrative du ministre des Finances, malgré certains particularismes dus à la matière financière. Il est, en tant qu'autorité administrative, essentiellement assimilable à un ministre ordinaire. Dans un second temps, il est prouvé qu'il existe bien une certaine hégémonie politique du ministre des Finances. Cependant, celle-ci a connu un affaiblissement au cours de la Ve République, même si les événements ne sont pas parvenus à en faire une autorité politique ordinaire.