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Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes volume 95-1

Date de parution 16/11/2022
EAN: 9782252046784
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Amandine CHLAD : Les noms propres dans l’Iliade latine Cet article examine les emplois de noms propres dans l’Iliade latine, afin de dégager certaines spécificités de ce texte. L’examen repose sur l’analyse détaillée d’un passage essentiel de l’œuvre... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurKLINCKSIECK
Nombre de pages248
Langue du livreFrançais
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution16/11/2022
Poids396 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,30 x 15,80 x 23,90 cm
Fascicule 1
Amandine CHLAD : Les noms propres dans l’Iliade latine Cet article examine les emplois de noms propres dans l’Iliade latine, afin de dégager certaines spécificités de ce texte. L’examen repose sur l’analyse détaillée d’un passage essentiel de l’œuvre, le catalogue des vaisseaux grecs et des troupes troyennes, menée en comparaison avec celui de l’Iliade, l’œuvre source. Cet examen permet de relever l’importante fidélité de l’Iliade latine pour ce qui est de l’énonciation des anthroponymes qui composent le catalogue, malgré quelques rares différences que nous analysons dans le détail, mais également la liberté prise par le poète dans la composition de ce catalogue. En revanche, l’Iliade latine ne présente presque aucun toponyme, contrairement à son modèle. Ces différents constats peuvent nous conduire à de nouvelles conclusions sur les caractéristiques du poème latin. Carole HOFSTETTER : D’Ammonius à Qalonymos : la transmission d’un enseignement néoplatonicien sur Nicomaque Cet article s’intéresse à la question du contenu de l’enseignement alexandrin d’Ammonius (Ve s. apr. J.-C.) sur l’Introduction arithmétique de Nicomaque de Gerasa. On propose l’identification d’éléments issus de cet enseignement en confrontant le témoignage de textes composés en contexte néoplatonicien, les commentaires d’Asclépius et de Philopon à l’Introduction arithmétique et l’Institution arithmétique de Boèce. La question de l’existence d’une transmission de l’enseignement d’Ammonius en dehors de la sphère néoplatonicienne a été envisagée conjointement. Une traduction hébraïque de Nicomaque par Qalonymos (XIVe s.) a été placée en regard des textes d’Asclépius, de Philopon et de Boèce, faisant apparaître les mêmes éléments liés à l’enseignement d’Ammonius chez Qalonymos. Or ce dernier travaillait pour sa part sur le texte d’une traduction arabe (perdue) du IXe siècle jusqu’à présent identifiée comme une traduction de l’Introduction arithmétique. L’étude montre, par conséquent, que la transmission de cet enseignement s’est faite sous le nom de Nicomaque. Elle apporte de nouvelles informations sur la présence à Bagdad au IXe siècle de textes néoplatoniciens dont les sources n’ont pas gardé le souvenir, mais que la transmission de leur contenu permet d’identifier. Claire LE FEUVRE : Du vin, des écervelés et un fantôme. ?a?????t?? (Archiloque, fr. 124b W.), ?a????a??? (Nicandre, Alex. 29), ????? (Hipponax, fr. 67 W.) et les composés en ?a??-, ?a?a?- Le mot ????? attesté chez Hipponax (fr. 67) au sens de « vin pur », loin d’être un terme rare et dialectal, est en fait un néologisme issu d’une décomposition du composé ?a?????t?? (Archiloque, fr. 124b). La décomposition est du même type que dans ??s?? « frère » issu de ?as????t??, et dans les deux cas il doit s’agir d’un hypocoristique. C’est un jeu de mots d’Hipponax, que des poètes postérieurs ont repris et que les lexicographes grecs ont pris pour argent comptant. ?a?????t?? n’est pas un composé de ????? « vin pur » mais la source de ce dernier, et c’est lui qui permet de comprendre l’évolution. C’est un composé savant et poétique formé par un jeu sur le formulaire homérique, d’après le rapport ?f??? « insensé » : ?a??f??? « irréfléchi » : ????t?? « pur » : x = ?a?????t?? « pur » ou « peu coupé », ?a??- étant en distribution métrique complémentaire avec ?-. Nicandre se livre à une variation savante sur ce composé poétique avec les néologismes ?a????a??? et ?a?????te???. En conséquence, il faut séparer de ce ????? qui n’est qu’un fantôme le nom de fonction ?a?e?d?f???? attesté à l’époque impériale à Messène, qui n’est pas un « porteur de vin pur » ni un « porteur de coupe » : le premier élément de ce composé pourrait être une variante de (s)?a???, -?d?? « bâton », attesté chez Xénophon comme nom de piquets sur lesquels on fixe les filets de chasse, et le ?a?e?d?f???? serait un « porteur de bâton / baguette », équivalent d’un ?aßd?f???? et exerçant la fonction de héraut. Il faut aussi séparer la glose d’Hésychius ???????? ?????. ?µe??a?.Alexis MÉSZÁROS : Tite-Live et César Auguste Généralement considéré comme un auteur d’époque augustéenne, Tite-Live avait cependant composé les deux premières décades pendant la période triumvirale. L’article envisage en premier lieu les théories traditionnelles concernant les dates de vie et les occupations extra-historiographiques de Tite-Live, afin de démontrer la fragilité des arguments avancés et permet de situer la date de naissance de Tite-Live entre 65 et 55 av. J.-C. sans pouvoir être plus précis. Les liens de Tite-Live avec les cercles littéraires et politiques de son temps sont ensuite analysés afin de démontrer un relatif isolement de l’historien padouan et une absence de liens directs avec César Auguste et Claude. Enfin, une nouvelle datation de la composition de la première décade est proposée à partir de l’introduction par Tite-Live du concept de princeps senatus dans les Ab Vrbe condita libri, œuvre que l’on peut considérer comme d’époque t...