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Revue internationale d'Histoire Militaire Ancienne. N°3/2016

Date de parution 06/01/2017
EAN: 9782252040157
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Marco Bonechi – Les conflits en Syrie au Bronze ancien d'après les textes d’Ebla : notes lexicales, prosopographiques et historiques (p. 17-54). L’article s’intéresse à deux catégories de personnel militaire de la documentation d’Ebla du IIIe mill. a... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurKLINCKSIECK
Nombre de pages319
Langue du livreFrançais
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution06/01/2017
Poids492 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 15,70 x 23,80 cm
Kakkeka rukusma (« Ceins tes armes ! ») 2e Rencontre d'Histoire militaire du Proche-Orient ancien (Lyon, 17-18 octobre 2013)
Marco Bonechi – Les conflits en Syrie au Bronze ancien d'après les textes d’Ebla : notes lexicales, prosopographiques et historiques (p. 17-54). L’article s’intéresse à deux catégories de personnel militaire de la documentation d’Ebla du IIIe mill. av. J.-C : les àga-ús et les zag-ús. Cette étude fondée sur une approche lexicale et prosopographique propose également de resituer les documents traités dans leur contexte historique. Cette approche permet d’envisager certaines hypothèses quant aux événements qui ont marqué la fin du royaume d’Ebla.Bertrand Lafont – Données nouvelles sur l’organisation militaire des rois d’Ur d’après les archives de Garšana et d’Irisagrig (p. 55-67). La synthèse proposée en 2008 sur l’apport des textes cunéiformes à la connaissance des institutions militaires de l’époque néo-sumérienne (ca. 2100-2000 av. J.-C.) peut aujourd’hui être complétée par des informations inédites contenues dans deux gros lots d’archives sumériennes récemment portés à la connaissance des historiens qu’intéresse cette période. Il s’agit des archives de Garšana d’une part, où était localisée une grosse garnison royale, au cœur du royaume, et des archives d’Irisagrig d’autre part, site où les rois d’Ur semblent avoir souvent résidé, accompagnés d’un grand nombre de leurs généraux et de leurs soldats. On proposera un rapide bilan des informations nouvelles qui peuvent être tirées de ces nouveaux lots d’archives.Philippe Abrahami – Aspects de la guerre en Mésopotamie dans le corpus divinatoire (p. 69-85). Le présent article s’intéresse à quelques aspects de la guerre à partir des protocoles d’interrogation oraculaire, des recueils d’oracles et des lettres des devins de Mari. Les points traités concernent : les phases opérationnelles qui marquent le déroulement des campagnes militaires ; les procédés de la guerre de siège et l’agencement tactique des troupes dans le cadre de l’engagement en terrain ouvert. On s’intéressera également au traitement oraculaire relatif au dispositif des forces alliées.Pierre Villard – Quelques aspects du renseignement militaire dans l’empire néo-assyrien (p. 87-97). L’une des forces de l’armée assyrienne résidait dans l’efficacité du renseignement militaire. S’il n’existait pas de service autonome, l’armée disposait d’un corps de militaires spécialisés, les daialu, faisant selon les cas office d’éclaireurs précédant le gros de la troupe ou d’espions chargés d’effectuer des missions d’infiltration en territoire ennemi. Ils opéraient fréquemment à partir des fortins établis le long de frontières sensibles, comme les montagnes du nord ou le désert arabo-syrien. La documentation montre aussi qu’ils étaient très actifs dans les États vassaux, où ils rendaient compte de leurs activités au qepu nommé par le roi assyrien. D’autre part, l’aide apportée à des notables de pays voisins complotant contre les pouvoirs en place offrait une autre source précieuse de renseignements, autorisant parfois des opérations de déstabilisation et de désinformation.Philippe Clancier – Le suhu dans la guerre à l’époque néo-assyrienne (p. 99-114).Le Suhu, situé dans la région du moyen Euphrate, entre les anciennes Hindanu et Rapiqu, fut au ixe et viiie siècles tout à la fois objet de convoitise des Assyriens et espace de structuration d’un ou de plusieurs petits États plus ou moins autonomes. Aššurna?irpal II tenta de conquérir la région mais n’arriva probablement qu’à sa division en 878. La partie orientale, depuis l’est d’Anat jusqu’à la Babylonie, bien que ponctuellement tributaire de l’Assyrie, put maintenir son indépendance jusqu’au règne de Tiglath-phalasar III. Ses souverains, portant le titre de šaknu, gouverneur, titre probablement hérité de la période médio-assyrienne, purent développer un système militaire efficace, adapté aux réalités multiples de la région : contrôle du territoire autour du fleuve ; contrôle des voies de communication par le fleuve lui-même et par les routes du désert parsemées de puits constituant autant d’étapes ; contrôle des routes commerciales. Pour ce faire, les šaknu ont constitué une force militaire centrée sur une armée dite palatiale qui pouvait être étoffée en cas de danger immédiat comme pouvaient l’être des raids de tribus araméennes. Pour les opérations de police en milieu désertique, autour des puits, des unités de cavalerie furent constituées et installées dans des forts. En effet, le système militaire permanent des šaknu reposait sur des fortifications érigées aux points stratégiques de leur territoire, qu’il s’agisse des bords de l’Euphrate ou des secteurs arides.Rocío Da Riva – L’empire en guerre. Considérations sur l’aspect militaire de la dynastie néo-babylonienne : le site du Nahr el-Kalb au Liban (p. 115-122).Peu de périodes de l’histoire ancienne de la Mésopotamie sont aussi liées aux vicissitudes guerrières que celle de l’empire néo-babylonien (626-539 av. J.-C.), qui émergea d’une guerre contre l’Assyrie et disparut à la suite d’une guerre contre la P...