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Œuvres complètes

Corneille Pierre, Debluë Romain, Stegmann André
Date de parution 17/10/2025
EAN: 9782251457598
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« S’il vivait, je le ferais prince », disait Napoléon de Corneille (1606-1684) que, de son côté, La Bruyère avait déjà fait roi, « et un grand roi » ! Ces mouvements d’un enthousiasme aussi intarissable que leur nombre est incalculable, permettent de... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages1125
Langue du livreFrançais
AuteurCorneille Pierre, Debluë Romain, Stegmann André
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution17/10/2025
Poids1410 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,10 x 18,00 x 25,00 cm
« S’il vivait, je le ferais prince », disait Napoléon de Corneille (1606-1684) que, de son côté, La Bruyère avait déjà fait roi, « et un grand roi » ! Ces mouvements d’un enthousiasme aussi intarissable que leur nombre est incalculable, permettent de mieux comprendre que l’auteur du Cid et de Cinna, de L’Illusion comique et de Suréna, n’est pas seulement un grand écrivain : c’est un géant. Il est de la race des Cicéron, Virgile, saint Augustin, Dante et Shakespeare.Jusqu’au début de ce siècle, la France le lisait et le savait par coeur. Mais à mesure que fut établi un environnement de passions qui regardent la grandeur comme une injure, les commissaires des impulsions collectives voulurent déclasser Corneille : sauf par bribes, ou réadaptées, ses oeuvres sont donc inaccessibles. En une génération le plus puissant des auteurs classiques est ainsi devenu un poète maudit. Et voici qu’avant-gardiste et révolutionnaire, le classicisme explosif du « vieux Corneille » apparaît tel un péril pour la paix civile.Dans une langue miraculeuse, la gloire cornélienne est celle d’un théâtre qui réinvente toutes les formes du drame. Elle est aussi celle d’une pensée, que disent ses discours, ses lettres et son abondante oeuvre poétique. Elle est enfin celle de son opus ultimum, lorsque se détournant de la scène, le grand homme réécrivit en vers les Psaumes et les offices du Bréviaire romain. Cet ensemble éclaire de cohérence le sens de chaque ouvrage : si les héroïques figures créées par l’auteur disposent ici des montagnes que la foi déplace, elles traversent à pieds secs l’abîme de faiblesses que seul surmonte le regard fixé sur les traces du Logos. La gloire de l’affirmation cornélienne expose le labyrinthe des déficiences humaines et n’y consent pas. Cette littérature éclatante s’appuie sur la rationalité comme un don divin fait à l’homme au-dessus de soi. Goethe s’en souviendra pour qui « la voix de Corneille porte si loin qu’elle reçoit et forge ce dont l’âme est héroïque ». Corneille lance un défi aux époques où les hommes se haïssent assez pour redouter la force de l’appel à l’humanisme intégral.À moins de quelque édition spécialisée en plusieurs volumes très onéreux, les OEuvres complètes de Corneille étaient introuvables. 400 ans après la venue au monde de sa première pièce (Mélite, écrite en 1625), les voici de nouveau accessibles, accompagnées d’une chronologie détaillée, d’un glossaire des vers célèbres, d’un index des personnages et d’un index nominum. L’ensemble est précédé d’un essai de Romain Debluë, qui constitue le premier texte d’envergure sur Corneille depuis Marc Fumaroli.