Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

De la restitution

Duns Scot Jean, Loiret François
Date de parution 02/06/2023
EAN: 9782251454276
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Ce volume livre la pensée de Jean Duns Scot (1266-1308) sur la propriété privée. Envisagée comme relevant de la volonté humaine, elle ne peut en rien ressortir au droit naturel mais seulement au droit civil. En outre, Duns Scot fonde la communauté po... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages240
Langue du livreFrançais
AuteurDuns Scot Jean, Loiret François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution02/06/2023
Poids286 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 13,50 x 21,00 cm
La pensée juridico-politique et juridico-économique de Duns Scot
Ce volume livre la pensée de Jean Duns Scot (1266-1308) sur la propriété privée. Envisagée comme relevant de la volonté humaine, elle ne peut en rien ressortir au droit naturel mais seulement au droit civil. En outre, Duns Scot fonde la communauté politique sur la volonté : le consentement et l’élection seuls légitiment l’autorité politique qui a le pouvoir d’instituer la propriété privée par le droit. La fondation de la communauté politique revêt donc une dimension contractuelle, héritière de la pensée romaine dans son articulation juridique bien plus que de la pensée grecque.Ce texte, traduction de la distinction 15 du livre IV du commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard, est donc un traité de droit politique et civil à part entière, ce qui en fait la singularité parmi tous les commentaires des Sentences du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle. En particulier, la question 2 de cette distinction, la plus longuement discutée, a retenu depuis longtemps l’attention car Duns Scot y traite de manière détaillée des transferts de propriété et des contrats, et donc aussi de l’usure et du prêt à intérêt. Ce texte peut être confronté à ceux d’Olivi, de Richard de Mediavilla et de Henri de Gand (puisque Duns Scot prend à partie les deux derniers) et même à des textes bien ultérieurs de Hobbes jusqu’à Hegel en passant par Smith.Pour le spécialiste américain de la pensée de Duns Scot, Allan B. Wolter, nous avons ici l’essentiel de la « pensée économique » de Duns Scot.