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La Vie dans la tombe

Goust Dominique, Myrivilis Stratis, Bonnard Louis-Carle, Protopazzi Antoine
Date de parution 18/03/2016
EAN: 9782251310169
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La « vie dans la tombe » est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l’attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c’est l’enfer des tranchées durant la Grande Guerre.Publié à Mytilène en 1924 et reman... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages382
Langue du livreFrançais
AuteurGoust Dominique, Myrivilis Stratis, Bonnard Louis-Carle, Protopazzi Antoine
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution18/03/2016
Poids405 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,00 x 12,50 x 19,00 cm
Le livre de la guerre
La « vie dans la tombe » est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l’attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c’est l’enfer des tranchées durant la Grande Guerre.Publié à Mytilène en 1924 et remanié par l’auteur jusqu’en 1956, La Vie dans la tombe a été traduit dans une dizaine de pays, dont la France (1933) mais dans une édition amputée ne rendant pas compte de cette œuvre majeure, une des plus célèbres de la littérature grecque moderne.Le livre se présente comme le journal intime d’un jeune Grec de Mytilène (Lesbos), Antonis Cotsoulas, engagé volontaire sur le front d’Orient. Il retrace ses épreuves et son évolution intérieure, de l’élan juvénile initial à la désillusion d’un patriotisme lucide teinté d’antimilitarisme. Si l’auteur, pour ménager sa liberté d’expression, recourt aux artifices de la fiction, il n’emploie jamais le mot « roman ». Son livre est avant tout un témoignage d’un réalisme extrême sur la vie quotidienne dans les tranchées. On y croise tous les desservants de cet «abattoir international en folie» (Céline), gradés arrogants ou humbles héros, déserteurs ou victimes résignées. Ce monde d’en-bas a pour contrepoint rêvé le paradis perdu de Mytilène, avec sa lumière, les parfums de sa flore, ses couleurs et ses rivages. Au service de son œuvre, Myrivilis forge une langue neuve, un « démotique » proche de la langue orale, ponctué de régionalismes expressifs, de créations verbales pures qui, par son sens du rythme, s’élève à la hauteur d’une prose d’art. Cet irrécusable document est aussi un manifeste littéraire.