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Tome I : Cathemerinon Liber (Livre d'heures)

Prudence, Lavarenne M.
Date de parution 01/01/1972
EAN: 9782251011943
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cathemerinon liber signifie : « Recueil de chants de tous les jours ». C'est en effet à célébrer les différents moments dé la journée : l'aube, le matin, le début et la fin des repas, le soir, enfin l'approche du sommeil nocturne, que sont consacrés ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages152
Langue du livreFrançais
AuteurPrudence, Lavarenne M.
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1972
Poids216 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,10 x 12,60 x 19,20 cm
Cathemerinon liber signifie : « Recueil de chants de tous les jours ». C'est en effet à célébrer les différents moments dé la journée : l'aube, le matin, le début et la fin des repas, le soir, enfin l'approche du sommeil nocturne, que sont consacrés les six premiers poèmes. Les trois suivants : hymne pendant le jeûne, hymne après le jeûne, hymne pour toute heure, peuvent se rattacher, par un lien assez lâche, il est vrai, au même sujet. En revanche les trois derniers ne sont plus des chants de tous les jours, puisqu'ils célèbrent les funérailles, Noël, l'Epiphanie.Toutes les religions ont eu et ont encore leurs hymnes. Le christianisme, fils du monothéisme juif, avait trouvé dans la littérature hébraïque un héritage imposant d'hymnes sacrés : les Psaumes. Ces poèmes avaient été très vite admirés et adoptés par les premiers chrétiens ; au IVe siècle, beaucoup de fidèles les savaient par coeur. Mais il y a, entre l'oeuvre de ses prédécesseurs latins et celle de Prudence, une différence importante. Saint Hilaire, saint Ambroise avaient, semble-t-il, borné leur ambition à mettre à la disposition des fidèles des pièces assez courtes, destinées à être chantées en commun dans les assemblées du culte. Prudence eut certainement des visées plus littéraires. Il se mit, dans ce but, à l'école des grands classiques. Dans le Cathémérinon, c'est Horace que Prudence semble prendre pour modèle.Le Cathémérinon ne manque pas de mérites. On y trouve des descriptions gracieuses, comme celles du paradis terrestre, des lampes qui ornent la voûte d'une église, et les vers si connus sur les saints Innocents qui, au ciel, jouent naïvement au pied de l'autel avec leurs palmes et leurs couronnes de martyrs. Des sentiments sincères s'y expriment çà et là d'une manière émouvante : piété envers le Christ, respect des morts, espoir de la vie future. Cette tentative pour créer un lyrisme à la fois chrétien d'inspiration et classique de forme témoigne chez son auteur d'un talent qui est loin d'être à dédaigner, en même temps qu'elle nous renseigne d'une manière intéressante sur les aspirations des chrétiens lettrés à la fin du IVe siècle.