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La Politique du peuple XVIIIe-XXe siècle

Dupuy Roger
Date de parution 11/09/2002
EAN: 9782226134288
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Au départ de ce livre, un constat : le mépris dans lequel les historiens français, toutes tendances confondues, ont tenu le peuple. À l'exception de Michelet, tous ont estimé qu'avant le choc de la Révolution française le peuple était incapable d'exp... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurALBIN MICHEL
Nombre de pages256
Langue du livreFrançais
AuteurDupuy Roger
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution11/09/2002
Poids352 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,10 x 0,00 x 22,50 cm
Racines, permanences et ambiguïtés du populisme
Au départ de ce livre, un constat : le mépris dans lequel les historiens français, toutes tendances confondues, ont tenu le peuple. À l'exception de Michelet, tous ont estimé qu'avant le choc de la Révolution française le peuple était incapable d'exprimer spontanément un véritable projet politique. À l'inverse, Roger Dupuy entend montrer que dès l'Ancien Régime une « politique du peuple » existait bel et bien : juxtaposant conservatisme et égalitarisme, elle déterminait le comportement de 80 % de la population du royaume. C'est pourquoi, paradoxalement, sans-culottes et paysans vendéens traduisent les deux versants contradictoires d'une même politique populaire que l'on voit resurgir en 1830, en 1848 et en 1870. En effet, avec la consolidation du régime républicain jaillit épisodiquement une contestation dite populiste, qui prétend vouloir imposer la voix véritable du peuple et un régime fort contre un parlementarisme corrompu et impuissant. Le général Boulanger, les Ligues de la Belle Époque et de l'entre-deux-guerres, le poujadisme et, aujourd'hui, le Front national, mais aussi, à leur manière, les grèves de juin 1936, la Résistance et le gaullisme ont pu incarner cette volonté de dépasser les appareils traditionnels des partis. S'inscrivant en faux contre les thèses récentes et à la mode du « peuple contre la démocratie », Roger Dupuy soutient, au contraire, qu'il y a eu plus souvent insuffisance démocratique contre le peuple, et que cette« politique du peuple » n'est ni forcément réactionnaire ni nécessairement « basse politique ».