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Trois Femmes dans de sombres temps

Courtine-Denamy Sylvie
Date de parution 20/03/2002
EAN: 9782226132024
Disponibilité Manque temporaire
Selon Walter Benjamin, « écrire l'histoire, c'est donner leur physionomie aux dates ». Pour incarner la décennie des « sombres temps » brechtiens (1933-1943), Sylvie Courtine-Denamy, philosophe et traductrice de l'oeuvre de Hannah Arendt, a choisi tr... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurALBIN MICHEL
Nombre de pages384
Langue du livreFrançais
AuteurCourtine-Denamy Sylvie
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/03/2002
Poids287 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 12,50 x 19,00 cm
Edith Stein, Hannah Arendt, Simone Weil ou Amor fati, Amor mundi
Selon Walter Benjamin, « écrire l'histoire, c'est donner leur physionomie aux dates ». Pour incarner la décennie des « sombres temps » brechtiens (1933-1943), Sylvie Courtine-Denamy, philosophe et traductrice de l'oeuvre de Hannah Arendt, a choisi trois figures féminines, juives et philosophes : Edith Stein, disciple de Husserl et auteur de La Science de la Croix, qui périt à Auschwitz en 1942 ; Hannah Arendt, élève de Heidegger et de Jaspers, auteur de Eichmann à Jérusalem, éveillée à l'histoire et à la politique par l'avènement d'Hitler au pouvoir ; Simone Weil, auteur de La Pesanteur et la Grâce, animée d'un antijudaïsme farouche et qui hésite pourtant sans fin sur le seuil de l'Église catholique. Engagées, les trois grandes philosophes du XXe siècle s'efforcèrent de penser l'événement : le fascisme, l'impérialisme, l'antisémitisme, le totalitarisme, mais aussi les rapports du politique et de la religion, illustrant la formule d'Hannah Arendt selon laquelle « on est ce que l'on vit ». Contraintes à l'exil, il leur faudra. alors, non plus seulement « comprendre » une réalité monstrueuse, mais tenter de faire la paix avec elle. Pour cela, chacune empruntera des voies différentes : accepter « stoïquement » la nécessité, l'Amor fati, comme y incite Edith Stein et comme le recommande Simone Weil invoquant Rosa Luxemburg, ou garder foi dans la faculté miraculeuse que possède tout nouveau venu de renouveler le monde, l'Amor mundi dont témoigne Hannah Arendt.