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Comment perdre une élection présidentielle à coup sûr

Carmouze Patrice
Date de parution 03/11/2011
EAN: 9782221126479
Disponibilité Manque temporaire
Contrairement à une idée reçue, l'élection présidentielle ne se gagne pas, elle se perd !À l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les Poher,... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurROBERT LAFFONT
Nombre de pages210
Langue du livreFrançais
AuteurCarmouze Patrice
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/11/2011
Poids263 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,80 x 13,60 x 21,60 cm
Contrairement à une idée reçue, l'élection présidentielle ne se gagne pas, elle se perd !À l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les Poher, Chaban, Rocard, Balladur, Jospin, Royal, Strauss-Kahn n'ont pas réussi accéder à la fonction suprême. Outre les " Je vous demande de vous arrêter ! ", et autres " bravitudes ", quelles fautes, quelles erreurs répétées à travers les élections successives expliquent ces échecs ? Et pourquoi des individus qui ont derrière eux de longues années d'apprentissage, qui connaissent tout des mœurs politiques, qui sont informés au jour le jour des soubresauts et des souhaits de l'opinion, finissent-ils par commettre autant d'irréparables bévues, que ce soit à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine ou dans un Sofitel à New York ? Conséquence directe de la défaite des favoris : le président élu n'est pas le représentant du " mieux disant " mais celui du " moindre mal ". Autrement dit, il n'est qu'un président par défaut. Il n'est pas celui qui a gagné l'élection présidentielle, mais celui qui ne l'a pas perdue. Or les présidents successifs se croient investis d'une légitimité qui leur permet de mener la politique de leur choix. C'est une erreur profonde. Convoqués à l'élection présidentielle comme au plus grand spectacle de la politique, les Français font simplement leur devoir en éliminant celui qu'ils jugent le moins capable ou le moins digne d'exercer la charge suprême. Une fois ce devoir accompli, ils rentrent chez eux fiers d'avoir débarrassé le pays du danger qui le menaçait. Du syndrome Balladur (ou comment perdre une élection en pensant qu'elle est jouée d'avance) au syndrome Jospin (ou comment l'absence de désir conduit inexorablement à l'échec), des cas Juppé et Fabius (ou le massacre des dauphins) au cas Le Pen (ou l'éternel candidat qui ne souhaite surtout pas être élu), la démonstration enlevée et drôle de Patrice Carmouze, spécialiste des échecs, bourdes et bévues en tout genre, est très convaincante. L'actualité récente n'est pas pour le contredire...