Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

On a tous un ami noir

Gemenne François
Date de parution 30/09/2020
EAN: 9782213712772
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tan... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurFAYARD
Nombre de pages256
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurGemenne François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution30/09/2020
Poids325 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 13,50 x 21,50 cm
Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu’il s’agisse de dénoncer le mythe de l’appel d’air ou du grand remplacement.Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu’ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ».Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir. François Gemenne enseigne les politiques du climat et des migrations dans différentes universités, notamment à Sciences Po et à Bruxelles. Chercheur du FNRS à l’Université de Liège, il y dirige l’Observatoire Hugo, un centre de recherche sur l’environnement et les migrations.