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LA FOI DANS LE TEMPS DU RISQUE

GESCHE ADOLPHE, SCOLAS PAUL
Date de parution 07/10/1997
EAN: 9782204055819
Disponibilité Manque temporaire
Quand les Églises deviennent minoritaires, la foi elle-même se trouve renvoyée à son dynamisme propre, le risque. Comme si se réalisait en nos temps la crainte de l'Évangile : « quand il reviendra, le Fils de l'homme trouvera-t-il encore la foi sur l... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCERF
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurGESCHE ADOLPHE, SCOLAS PAUL
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution07/10/1997
Poids1 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)-
Quand les Églises deviennent minoritaires, la foi elle-même se trouve renvoyée à son dynamisme propre, le risque. Comme si se réalisait en nos temps la crainte de l'Évangile : « quand il reviendra, le Fils de l'homme trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? » Croyants et théologiens, serions-nous les derniers gardes-barrières d'une voie désaffectée ? À certains moments, nous sommes pris de vertige devant nos églises qui se vident, notre message qui n'est presque plus reçu, l'assurance des plus jeunes à se comprendre hors d'une foi traditionnelle. C'est pour ces raisons que l'avenir de la foi a fait l'objet du colloque de Louvain-la-Neuve que nous présentons ici. L'hypothèse que nous avons émise peut s'exprimer ainsi : n'avons-nous pas étouffé la foi en la réduisant à une assurance et n'avons-nous pas oublié la part de risque que suppose toute aventure humaine ? Ici comme ailleurs, trop d'assurance, une recherche trop anxieuse de certitudes absolues et définitives qu'on n'interroge plus, ne minent-elles pas la foi ? Car l'homme, au-delà des assurances qui lui sont indispensables, n'est-il pas lui-même que si son existence reste ouverte, se joue et garde le goût d'une certaine aventure ? En un mot, difficile à exprimer mais qui se voudrait cependant un mot clé de cette recherche, l'homme n'a-t-il pas besoin de risquer, n'est-il pas l'être du « beau risque » dont parle Platon ? Nous nous sommes demandé si la foi, si on veut qu'elle soit acte d'homme, peut vraiment échapper à ce qui paraît bien une dimension inhérente à l'existence humaine. Bien des textes étonnants de notre propre tradition nous ont conduits à redécouvrir ce chemin de la foi.