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LA PEUR ET LA FAUTE

DREWERMANN EUGEN
Date de parution 18/03/1992
EAN: 9782204045179
Disponibilité Manque temporaire
« Toute la tradition de la pensée occidentale semble se résumer en une tentative grandiose et de plus en plus poussée pour dissocier et séparer ce qui était intérieurement un : conscient et inconscient, raison et sentiment, tête et coeur, sacerdoce e... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCERF
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurDREWERMANN EUGEN
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution18/03/1992
Poids1 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)-
« Toute la tradition de la pensée occidentale semble se résumer en une tentative grandiose et de plus en plus poussée pour dissocier et séparer ce qui était intérieurement un : conscient et inconscient, raison et sentiment, tête et coeur, sacerdoce et médecine, sanctification et guérison. Bref, elle a divisé l'homme lui-même à un point tel qu'on ne voit plus comment il serait encore possible de le guérir. Il n'est pas facile d'expliquer ce qui a conduit à cet état de choses. On en trouve une première raison aux origines mêmes du christianisme. Depuis sa naissance, au nom de son Évangile, celui-ci s'est efforcé d'étouffer les mythes païens en les démonisant. Ce qui n'était au début que combat contre le paganisme se révéla de plus en plus une lutte contre l'humain, contre les images archétypales de l'inconscient et on en arriva bientôt à croire que la meilleure façon de servir Dieu était de se dresser de toutes les forces de sa personnalité sur les décombres des impulsions instinctives, à la façon de colonnes sacrées dominant l'obscur terreau maternel [...] La psychologie ignore aussi finalement tout de Dieu et du divin : elle est devenue sans âme, tout comme a perdu son âme la doctrine de Dieu, la théologie. C'est là, dans ce développement véritablement schizophrénique de la raison auquel nous ne pouvons ici faire qu'allusion, dans cette négation de l'inconscient humain présente dès l'origine du christianisme, que s'enracinent les incompréhensions, les angoisses, les blocages du langage, les excommunications réciproques de la théologie et de le psychologie, de la psychothérapie et de la pastorale. En prenant plus au sérieux le tragique de l'existence et l'expérience religieuse, la morale s'ouvre de nouvelles voies. »