Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Pouvoir et religion en Europe - XVIe-XVIIIe siècle

Suire Éric
Date de parution 06/06/2018
EAN: 9782200623463
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Si le religieux est aujourd’hui affaire personnelle et n’est pas censé interférer avec le politique, il en allait tout autrement dans l’Europe moderne.Dans l’ancien monde, où la religion était structurante et commandait à tout et à tous, le christian... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurARMAND COLIN
Nombre de pages304
Langue du livreFrançais
AuteurSuire Éric
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution06/06/2018
Poids545 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 16,00 x 24,00 cm
XVIe-XVIIIe siècle
Si le religieux est aujourd’hui affaire personnelle et n’est pas censé interférer avec le politique, il en allait tout autrement dans l’Europe moderne.Dans l’ancien monde, où la religion était structurante et commandait à tout et à tous, le christianisme a forgé des concepts essentiels à la régulation des sociétés. Trois principes ont façonné les rapports entre Églises et États : l’autorité vient de Dieu, les pouvoirs temporels et spirituels sont indépendants, les fins humaines sont subordonnées aux spirituelles. Ce cadre restait toutefois assez large pour justifier des politiques différentes. Les théologiens n’ont pas dicté une réponse unique quand le souverain, fût-il le pape, se trouva confronté à un conflit.Déstabilisées par les réformes du XVIe siècle, les monarchies surent tirer profit de la dislocation de la Chrétienté latine, abandonnant la guerre religieuse pour la raison d’État. Aux siècles suivants, alors que le désenchantement du monde ôtait à la Création son aspect magique, l’essor du rationalisme contribua autant à extraire la religion du champ politique qu’à asseoir la tutelle de l’État sur l’Église.