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Revue française de psychosomatique n° 66 (2024)

Collectif
Date de parution 13/11/2024
EAN: 9782130861430
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le concept de désorganisation n'est pas un concept freudien. Il appartient au vocabulaire de la psychanalyse psychosomatique telle que l'a d'abord théorisée Pierre Marty. La désorganisation psychosomatique peut être définie ainsi « Ensemble de transf... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPUF
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurCollectif
FormatOther printed item
Type de produitLivre
Date de parution13/11/2024
Poids304 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 15,40 x 23,90 cm
La désorganisation
Le concept de désorganisation n'est pas un concept freudien. Il appartient au vocabulaire de la psychanalyse psychosomatique telle que l'a d'abord théorisée Pierre Marty. La désorganisation psychosomatique peut être définie ainsi « Ensemble de transformations psychiques qui, à chaque étape, font perdre à l'appareil psychique ses structures de sens et réduisent ses capacités d'élaboration pulsionnelle » (Smadja, 2002, p. 439). Le terme de « désorganisation » apparaît rarement dans les écrits de Freud, par contre celui « d'organisation » est fréquent. Il concerne le développement de la libido, la vie sexuelle de l'humain se développant progressivement en traversant plusieurs « phases » ou « organisations ». Freud décrit des organisations prégénitales et une organisation génitale infantile à laquelle se rapporte le complexe d'oedipe comme ensemble organisé des désirs amoureux et hostiles de l'enfant à l'égard de ses parents. Du complexe d'oedipe liquidé, procède le surmoi qui émerge à partir du processus identificatoire aux parents et du deuil des investissements objectaux à leur égard. Il est à remarquer que dans les « Suppléments » d'« Inhibition, symptôme et angoisse » Freud avance que le moi, le ça et le surmoi sont des « stades d'organisation ». (1926/1992, p.279). Ce faisant, Freud précise en 1923, que la désexualisation inhérente à la formation du surmoi entraîne une « démixtion » des pulsions de vie et de mort.