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Mythe de la passante de Baudelaire à Mandiargues

Leroy Claude
Date de parution 05/11/1999
EAN: 9782130504115
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
A la passante définitivement sans nom, qui n'a jamais peut-être reçu l'envoi qui lui était destiné, le poème de Baudelaire, ont succédé depuis lors boien des lectrices et des lecteurs chez qui le sonnet a provoqué un frisson nouveau et éveillé une pa... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPUF
Nombre de pages280
Langue du livreFrançais
AuteurLeroy Claude
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution05/11/1999
Poids378 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,80 x 15,00 x 21,70 cm
A la passante définitivement sans nom, qui n'a jamais peut-être reçu l'envoi qui lui était destiné, le poème de Baudelaire, ont succédé depuis lors boien des lectrices et des lecteurs chez qui le sonnet a provoqué un frisson nouveau et éveillé une passion singulière les ayant poussé à se reconnaître dans cete rencontre fugitive. Ce n'est sans doute pas le poème le plus célèbre de Baudelaire, mais il possède un pouvoir de fascination lié au phantasme de l'unique, de l'impossible, de l'irréversible. Au-delà de cette passante, c'est l'attente et le désir, l'apparition et la disparition, l'absence et la mélancolie, le deuil et l'écriture, recomposés dans ce sonnet. Tous ces sentiments mêlés se retrouvent chez tous les disciples composant la "Société secrète des amis de la passante", qu'ils soient poètes, romanciers, cinéastes, chanteurs, tous destinataires imprévus de la missive. D'une façon ou d'une autre le lire pousse à vouloir revivre l'aventure du promeneur à la recherche du fantôme baudelairien. A une passanteLa rue assourdissante autour de moi hurlait.Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,Une femme passa, d'une main fastueuseSoulevant, balançant le feston et l'ourlet;Agile et noble, avec sa jambe de statue.Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.Un éclair ... puis la nuit ! Fugitive beautéDont le regard m'a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !publié dans la revue 'L'artiste" en 1860, le poème fut repris dans la deuxième édition des "Fleurs du mal" l'année suivante