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"Une volonté sans fléchissement"

Yourcenar Marguerite, Brami Joseph, Delcroix Maurice
Date de parution 22/11/2007
EAN: 9782070786329
Disponibilité Manque temporaire
"Une attention perpétuellement en éveil, une volonté sans fléchissement", dit la lettre du 8 janvier 1957 à Henri Godard. Ces vertus que Marguerite Yourcenar attribue à l'Hadrianus imperator sont aussi les siennes dans sa correspondance des années 19... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALLIMARD
Nombre de pages560
Langue du livreFrançais
AuteurYourcenar Marguerite, Brami Joseph, Delcroix Maurice
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution22/11/2007
Poids588 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,50 x 14,00 x 22,50 cm
Correspondance 1957-1960
"Une attention perpétuellement en éveil, une volonté sans fléchissement", dit la lettre du 8 janvier 1957 à Henri Godard. Ces vertus que Marguerite Yourcenar attribue à l'Hadrianus imperator sont aussi les siennes dans sa correspondance des années 1957-1960. Quelque trois cent cinquante lettres, la plupart écrites de Petite Plaisance, la petite maison du Maine ; le reste au gré des voyages : Canada, Italie, Espagne, Portugal. Partout, cependant, c'est le souci de l'oeuvre qui domine, qu'il faut poursuivre et peaufiner : la correspondance de Marguerite Yourcenar ressortit au journal d'écrivain. Mais l'écrivain n'entend se laisser dicter sa conduite par personne ; et surtout pas par le succès. Tandis qu'Hadrien s'éloigne, Marguerite Yourcenar se détourne en apparence de ce genre romanesque qui a fait sa notoriété : elle multiplie les essais les plus divers, assure leur diffusion, poursuit ses traductions de poètes grecs anciens ou modernes, s'attelle à une transposition française de negro spiritual. En même temps, elle multiplie les conférences, réagit aux livres qu'on lui envoie, confie ce qu'elle retient de ses lectures, prodigue ses conseils à de jeunes écrivains - entre en conflit avec tel de ses éditeurs -, se révèle européenne avant la lettre. D'une autre, on crierait à la dispersion : elle au contraire s'affermit en tout. D'autant qu'en elle Zénon a repris son errance : L'Œuvre au Noir mûrit lentement. Et commence à se rassembler la documentation de l'oeuvre ultime : ce Labyrinthe du monde où se développera la chronique romancée des lignées familiales. Une volonté perpétuellement en éveil, une attention sans fléchissement...