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Lettres à Lilita

Giraudoux Jean, Berne Mauricette
Date de parution 22/11/1989
EAN: 9782070717750
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
En 1910, Jean Giraudoux, vice-consul au ministère des Affaires Étrangères, collaborateur de La Nouvelle Revue Française et auteur déjà confirmé, rencontre Lilita Abreu, la jolie Cubaine dont Morand écrira que "tout le clan naissant de la N.R.F. était... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALLIMARD
Nombre de pages248
Langue du livreFrançais
AuteurGiraudoux Jean, Berne Mauricette
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution22/11/1989
Poids388 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,30 x 14,00 x 20,50 cm
(1910-1928)
En 1910, Jean Giraudoux, vice-consul au ministère des Affaires Étrangères, collaborateur de La Nouvelle Revue Française et auteur déjà confirmé, rencontre Lilita Abreu, la jolie Cubaine dont Morand écrira que "tout le clan naissant de la N.R.F. était épris". C'est le début d'une passion, non partagée, et d'une longue et abondante correspondance dont ne subsistent que les cent soixante lettres et billets de Giraudoux entre 1910 et 1928. Écrivant sans apprêt et sur le ton familier de la conversation, il mêle aux déclarations d'amour des souvenirs d'enfance et d'adolescence inédits, des commentaires sur le milieu littéraire d'alors, voire sur la genèse de certaines de ses oeuvres, et fournit, au fil du récit de ses années de guerre, de précieux renseignements biographiques. Il estvrai aussi que l'histoire de Simon le Pathétique a bien pour initiatrice, en 1911, cette jeune femme de qui il ne sut se faire aimer. Ces lettres, laconiques ou drôles, pudiques, souvent pathétiques, tendres ou passionnées, constituent involontairement et tout à la fois le meilleur laboratoire des romans de Giraudoux et le plus juste de son autobiographie, ou du journal qu'il s'est toujours refusé à tenir. À défaut des réponses de Lilita (dont elle exigeait de leur destinataire qu'elles fussent détruites), ses propres carnets intimes font souvent écho à la correspondance de Giraudoux. Elle fut bien cette femme hors du commun dont le destin, quelques années plus tard, devait croiser celui d'Alexis Leger jusqu'à l'accompagner dans son exil américain et lui inspirer le Poème à l'Étrangère.