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Voleurs de mots

Schneider Michel
Date de parution 23/10/1985
EAN: 9782070705016
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Étrange passion que celle de Freud et de ses disciples aspirant au "communisme des idées" et finissant par s'entre-déchirer pour des histoires de propriété de mots et de transmission de pensées. Surpris de rencontrer dans la psychanalyse comme chez l... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALLIMARD
Nombre de pages400
Langue du livreFrançais
AuteurSchneider Michel
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution23/10/1985
Poids445 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,40 x 14,00 x 22,50 cm
Essai sur le plagiat, la psychanalyse et la pensée
Étrange passion que celle de Freud et de ses disciples aspirant au "communisme des idées" et finissant par s'entre-déchirer pour des histoires de propriété de mots et de transmission de pensées. Surpris de rencontrer dans la psychanalyse comme chez les écrivains ces mêmes jeux avec les mots de l'autre - plagiat, palimpseste, pastiche - et ce même rêve nostalgique des greffiers du déjà dit - "copier comme autrefois" -, Michel Schneider dévoile ce qui pourtant devrait être l'évidence : le propre des mots est d'être impropres ; leur destin, d'être volés. Ou de vous voler : ne vous dérobent-ils pas à vous-même, déposant en vous des pensées insues, des réminiscences involontaires ? Sur la carte, des mots sans pays ; on laisse derrière soi la propriété littéraire - contradiction dans les termes - pour arriver à la propriété psychique, elle aussi faite de colonies, de frontières, d'invasions étrangères, de reconquêtes. Vous parlez, pensez, écrivez, vous créez ; mais ces mots que vous utilisez, à qui les avez-vous volés ? Comment dès lors situer dans une relation à deux - le transfert analytique, la passion amoureuse, l'influence intellectuelle - la propriété des mots et des pensées ? Comment discerner dans le propre de celui qui écrit, dans son identité de papier, la possession démoniaque et l'appropriation créatrice ? Le parcours, ici, est buissonnier, parfois égaré. Les questions changent en chemin, à force d'être répétées. Commençant par "peut-on être original ?", on en vient à "de qui tenir son être, son style ?"