Traitement en cours...
Fermer la notification

Nous revoilà !

Bienvenu(e) sur votre nouveau side.fr

Afficher la notification

Byzance médiévale

Spieser Jean-Michel, Cutler Anthony
Date de parution 05/11/1996
EAN: 9782070113125
Disponibilité Manque temporaire
Dans ce livre, Anthony Cutler et Jean-Michel Spieser incitent à reconsidérer de nombreuses idées reçues. Ainsi mettent-ils l'accent sur l'existence d'un art profane, plus important qu'on ne le croyait mais surtout, la distinction habituelle entre le ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALLIMARD
Nombre de pages448
Langue du livreFrançais
AuteurSpieser Jean-Michel, Cutler Anthony
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution05/11/1996
Poids2309 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,00 x 22,70 x 28,70 cm
700-1204
Dans ce livre, Anthony Cutler et Jean-Michel Spieser incitent à reconsidérer de nombreuses idées reçues. Ainsi mettent-ils l'accent sur l'existence d'un art profane, plus important qu'on ne le croyait mais surtout, la distinction habituelle entre le religieux et le profane, dans le contexte de l'art impérial, se trouve englobée au sein de la notion plus vaste de "sacré". De même la querelle de l'iconoclasme ne peut-elle être considérée ni comme un phénomène d'ordre purement théologique, ni comme le simple reflet de l'affrontement entre l'empereur et l'Église : dans l'art byzantin, les images sont investies d'une véritable fonction anthropologique. La force de la tradition, qui est le fondement même de ce qu'on a appelé la "renaissance macédonienne", laisse peu à peu émerger la subjectivité individuelle, qui se manifeste dans toute une série d'innovations artistiques à partir du XI? siècle. Vision inattendue d'un art qui occupe une place singulière dans le système de pensée des Byzantins, dont la théologie, avec sa valeur cognitive, constitue la clé de voûte. Mais les auteurs ont également le souci de ne pas négliger l'aspect économique de la production artistique, de même qu'ils l'éclairent constamment dans ses relations étroites avec l'histoire. Ils suivent l'évolution des grands programmes iconographiques, souvent d'une extrême complexité théologique dont ils dégagent la portée, et en étudient la fonction d'édification. Ils soulignent pour la première fois l'importance d'un fait par trop négligé : la confrontation entre l'art byzantin et le monde islamique.