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LA VILLE SE PARLE

GALLEZOT HELENE
Date de parution 26/03/2021
EAN: 9782051028608
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La ville se transforme progressivement en métropole. De lieu, elle passe à territoire. Elle agrège les lieux, tire des réseaux, admet des non-lieux. L’émergence de la ville-territoire donne encore plus d’importance au traitement paysager de l’espace.... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSLATKINE
Nombre de pages192
Langue du livreFrançais
AuteurGALLEZOT HELENE
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/03/2021
Poids-
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,50 x 23,50 cm
Controverses genevoises sur le paysage métropolitain
La ville se transforme progressivement en métropole. De lieu, elle passe à territoire. Elle agrège les lieux, tire des réseaux, admet des non-lieux. L’émergence de la ville-territoire donne encore plus d’importance au traitement paysager de l’espace. La production du paysage est ici examinée dans l’aménagement urbain du canton de Genève en s’attachant plus spécifiquement à trois projets en cours de densification de zones villas à Genève (Mervelet, La Chapelle-Les Sciers, Onex). Ces zones villas sont à la fois dotées de structures sociodémographiques différentes et situées à des stades différents d’avancement du projet de densification. Dans chacun de ces périmètres, les populations ont développé des stratégies spécifiques pour faire valoir leur territoire comme un espace doté d’une valeur esthétique. On constate que dans le contexte ouvert de l’aménagement urbain et de la densification, les représentations du paysage divergent selon qu’elles sont portées par les habitants, les experts ou les élus. Le dialogue sur le sujet se trouve le plus souvent réduit à une succession de monologues conduisant à la confrontation et la controverse. Dans un pays où le consensus prime, la confrontation se révèle vertueuse. Les habitants d’un territoire en viennent à identifier une valeur esthétique ordinaire à leur lieu de vie. Cette valeur est perçue souvent, de façon spontanée, comme celle d’un paysage du quotidien et son appréciation est souvent dénuée de qualification esthétique, car là n’est pas la perspective dans laquelle le paysage est appréhendé. L’ouvrage avance l’idée que les modalités d’appropriation quotidienne des territoires ordinaires forgent l’identité d’un site et sont à l’origine de la production d’une valeur paysagère qui n’est pas nécessairement celle des experts de la fabrique urbaine. Les enjeux de la densification incitent alors les habitants à transformer cette valeur esthétique en une dimension patrimoniale, notamment pour influencer le projet et sa conduite.