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Le Cercle Psy N°23 Psychologie Positive Decembre/Janv/Fevrier 2016/2017

Collectif
Date de parution 30/11/2016
EAN: 3663322092831
Disponibilité Manque temporaire
Psychologie positive : faut-il y croire ? Cette branche-là de la psycho se veut sci-en-ti-fique. Il ne s'agit donc pas d'y « croire », mais d'étudier le plus objectivement possible les lois du bonheur (du moins, du bien-être) (du moins, du mieux-êtr... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSCIENC HUMAINES
Nombre de pages122
Langue du livreFrançais
AuteurCollectif
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution30/11/2016
Poids2 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,40 x 20,50 x 28,50 cm
Psychologie positive : faut-il y croire ? Cette branche-là de la psycho se veut sci-en-ti-fique. Il ne s'agit donc pas d'y « croire », mais d'étudier le plus objectivement possible les lois du bonheur (du moins, du bien-être) (du moins, du mieux-être) (du moins, des facultés d'adaptation maximale aux aléas de l'existence...). Tout cela par opposition avec le développement personnel, jugé trop vague, trop flou, et surtout prêtant trop le flanc aux croyances. La psychologie positive, c'est la boussole. Le développement personnel, c'est le doigt mouillé. Évidemment, voilà qui s'avère bien schématique. Dans le détail, c'est plus compliqué tout simplement parce qu'en psychologie, la dichotomie « scientifique » VS « non scientifique » est bancale. Certaines psychothérapies au bagage scientifique maigrelet constituent souvent une aide précieuse, alors que d'autres, bardées de preuves d'efficacité, échouent parfois, tant chaque prise en charge ne ressemble à aucune autre. Et la psychologie expérimentale, tant vantée, rase les murs depuis qu'une gigantesque analyse a démontré que les deux tiers de ses résultats étaient sujets à caution (cf. le Reproducibility Project mené par Brian Nosek, que nous avons eu l'occasion d'évoquer). En un mot, les défenseurs de la psychologie positive ont élaboré un discours ambitieux, mais trop vite condescendant à l'égard de ce pauvre vieux développement personnel (inégal mais inspirant), et curieusement amnésique des prédécesseurs, toujours alertes, que sont les partisans de la psychologie humaniste, pour ne citer qu'eux. En outre, la supériorité de la jeune psychologie positive demande encore confirmation, notamment dans le domaine thérapeutique. Malgré tout, un vent (relativement) nouveau souffle sur la psychologie qui, à force de se pencher sur les malheurs des patients, en venait à oublier que de nombreux individus ne ressentent aucun besoin de consulter, parce qu'ils ne vont pas si mal que ça. Ou qu'ils se remettent debout tout seuls (la notion de résilience aussi, en son temps, fit grincer bien des dents !). Allons, le bonheur n'est pas un gros mot, par Sigmund ! Alors laissons sa chance à la psychologie positive, sans illusions mais sans préjugés. Et nous verrons si, en psychologie, les lendemains qui chantent entonnent la mélodie du bonheur ou « Tiens, voilà du boudin ». ...