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Le livre des trois vertus

Christine de Pizan, Willard Charity Cannon, Hicks Eric
Date de parution 01/01/1989
EAN: 3600120100283
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
"Le Livre des Trois Vertus" est inédit depuis le xvi° siècle, époque où, sous le titre de "Trésor de la Cité des Dames", il connut un succès certain. Si cette appellation ne doit rien à Christine, elle répond à certaines de ses conceptions: l'ouvrage... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages280
Langue du livrefrm
AuteurChristine de Pizan, Willard Charity Cannon, Hicks Eric
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1989
Poids440 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,00 x 22,00 cm
Introduction et notes par Charity Cannon Willard. Texte établi en collaboration avec Eric Hicks.
"Le Livre des Trois Vertus" est inédit depuis le xvi° siècle, époque où, sous le titre de "Trésor de la Cité des Dames", il connut un succès certain. Si cette appellation ne doit rien à Christine, elle répond à certaines de ses conceptions: l'ouvrage rappelle les allégories consolatrices de la "Cité" - Raison, Droiture et Justice - naguère apparues pour prendre la défense des femmes auprès de l'auteur «obnubilée par les ténèbres de l'ignorance » et la misogynie cléricale. Toutefois l'orientation est ici différente : plutôt que du projet utopique d'une forteresse d'honneur, il s'agit d'un livre pratique - « livre de manières », disait-on à l'époque -, où les déesses tutélaires délèguent leur parole à Prudence Mondaine. Sous le couvert de cette allégorie s'incarne le Bien Moral, mais aussi le sens des choses de la vie, prêt s'il le faut à prendre des aménagements avec le monde que l'on dit réel. S'adressant aux princesses, puis aux femmes de noble état, enfin à celles de condition modeste, Christine prodigue, selon le modèle tripartite qui lui est cher, des conseils de toute nature : certains, relevant de la piété et de la moralité communes, s'adressent aussi bien aux hommes qu'aux femmes, mais sans doute sera-t-on plus sensible aujourd'hui à la prise de conscience au nom d'un quatrième Etat, celui de la « communauté des femmes ». Le discours, franchement didactique, est profondément enraciné dans la réalité médiévale, et l'abnégation chrétienne voisine, parfois de façon déconcertante, avec les stratégies qu'opposent les faibles à l'arbitraire du pouvoir. Mais c'est surtout l'état de veuvage qui retiendra l'attention, thématique certes personnelle mais non point exclusivement telle, et qui n'a rien d'un épiphénomène. Car le veuvage fut le sort inéluctable de la majorité des femmes, et la mortalité masculine conférait à la femme minorisée un statut de sujet qu'il fallait bien assumer, malgré l'étroite dépendance où l'enfermaient la coutume, l'éducation et la Loi. C'est à cette femme sujette, de tous âges et de tous états, que Christine adresse le trésor de sa sagesse.