Après les vertiges de son livre, Le Jardin, vient le retrait. Neuf mois dans un lieu suspendu, hors du bruit, hors du temps. Là, le silence devient matière, la lenteur, un chemin. On n’y produit plus, on habite. La maison apprivoise, enveloppe, confronte. On brûle, on pleure, on renaît. C’est un corps, un ventre, une mémoire. La Maison est une gestation intérieure.