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Peintures et Dessins

Peduzzi Richard, Kahane Martine, Rolin Olivier
Publication date 24/10/2024
EAN: 9791095424482
Availability Available from publisher
« On ne guérit jamais de son enfance. Voilà pourquoi hier, aujourd’hui, demain, ici, là-bas, ailleurs, dans une ronde obsessionnelle, les quais du Havre réapparaissent dansl’œuvre de Richard.La brume de la Manche efface toute réalité, gomme les conto... See full description
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Common books attribute
PublisherTHE M EDITIONS
Page Count176
Languagefr
AuthorPeduzzi Richard, Kahane Martine, Rolin Olivier
FormatHardback
Product typeBook
Publication date24/10/2024
Weight-
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 22.00 x 28.50 cm
« On ne guérit jamais de son enfance. Voilà pourquoi hier, aujourd’hui, demain, ici, là-bas, ailleurs, dans une ronde obsessionnelle, les quais du Havre réapparaissent dansl’œuvre de Richard.La brume de la Manche efface toute réalité, gomme les contours de ces paysagesurbains de ruines écrasées par le souffle de la guerre ou par la faillite des èresindustrielles, fait naître d’autres formes, oniriques celles-là. Ses nombreuses façades-décors, sorte de signatures, sont à l’image de celles restées debout dans les champsde gravats des villes bombardées. Cette confrontation sans fin à son passé le mène àl’invention d’un langage pictural, décliné en noir et gris d’abord, puis en couleur,sous une infinie variété stylistique d’espaces temps, de formats et de supports.Richard s’empare de ces interstices qui séparent les mondes du réel et del’imaginaire. La mer n’est jamais absente, non pour ses lointains, mais pour qu’ymontent la lune ou le soleil, qu’y volent des oiseaux de nuit ou de mer, qu’ynaviguent des bateaux. L’humain n’a pas ou très peu de place dans ces rêves tracés àla mine de plomb, parfois soulignés d’un trait de couleur, aube ou crépuscule. Cesont toujours de petites silhouettes, des « bonshommes », sortes de virgules-funambules sous-dimensionnées. Peut-être le reflet de l’artiste qui dira, après lasidération que fut la mort de Patrice Chéreau, « j’ai perdu mon balancier ». L’artiste enfunambule, la définition est tentante. »Extrait du texte de Martine Kahane