Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Parlons forte langue claire et verte, trempée à chaud et à froid cimentée d'adjectifs retentissants

Ensor James
Publication date 16/04/2021
EAN: 9791094565780
Availability Available from publisher
Disséminés entre 1882 et 1946 dans différents journaux et revues plus ou moins confidentiels, les écrits de James Ensor peuvent donner au premier abord l’effet d’un ensemble hétéroclite, d’autant qu’il s’agit pour nombre d’entre eux de textes de circ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherWAKNINE
Page Count60
Languagefr
AuthorEnsor James
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date16/04/2021
Weight96 g
Dimensions (thickness x width x height)0.30 x 15.50 x 21.50 cm
Treize écrits sur lui-même, la peinture, la gravure, l'histoire de l'art, et autres joyeusetés...
Disséminés entre 1882 et 1946 dans différents journaux et revues plus ou moins confidentiels, les écrits de James Ensor peuvent donner au premier abord l’effet d’un ensemble hétéroclite, d’autant qu’il s’agit pour nombre d’entre eux de textes de circonstance. On peut en effet y trouver pêle-mêle une interview, une autobiographie ramassée, des réflexions sur l’art, des discours prononcés à telle ou telle occasion. Il n’en reste pas moins qu’au fil de la lecture apparaît une profonde cohérence : celle d’une véritable et profonde liberté. Liberté de ton, liberté d’invention, de position, où peuvent grossir jusqu’à l’enflure et l’artifice telle humeur du moment, telle défense de l’esthétique, telle répudiation, telle vue sur le monde et ses turpitudes : en somme la proclamation d’une subjectivité qui n’aurait pour seul mot d’ordre impératif que l’invention, la création d’une langue à même de toucher juste, sérieusement et dérisoirement. Autrement dit encore, un style, provocant, débordant, fulgurant, bouillonnant, cocasse, fulminant et jouteur, uppercuteur, direct et franc, et criard, et rieur, comme si tous ces écrits étaient nés de la plume d’un drôle homme de lettres : d’un écrivailleur, un écribateleur, un écribouilleur. Un cas, comme le rappelle si justement Franz Hellens, qui écrit et c’est encore du dessin, il aligne des mots et c’est autre chose que du dessin, de la forme, de la couleur, sans cesser d’être tout cela ; il construit des phrases qui ne sont d’aucune syntaxe, ou plutôt les entrelace, trouve des expressions qui ne tiennent plus de la littérature, n’appartiennent plus à la langue…