Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

La Peur de peindre

Le Scanff Jacques, Louis-Combet Claude
Publication date 18/11/2022
EAN: 9791091902878
Availability Available from publisher
Si une idée parcourt ce cahier de notes de Jacques Le Scanff, c’est que nous n’avons pas fini d’apprendre à voir : qu’il s’agisse du motif – faces d’hommes, montagnes, ciels –, ou des tableaux eux-mêmes, tout reste à inventer, à chaque instant... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherFARIO
Page Count72
Languagefr
AuthorLe Scanff Jacques, Louis-Combet Claude
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date18/11/2022
Weight72 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 11.10 x 16.10 cm
Si une idée parcourt ce cahier de notes de Jacques Le Scanff, c’est que nous n’avons pas fini d’apprendre à voir : qu’il s’agisse du motif – faces d’hommes, montagnes, ciels –, ou des tableaux eux-mêmes, tout reste à inventer, à chaque instant. Et ce qui se joue dans l’ordre du regard ne se réduit que très lointainement, très approximativement, à la matière en apparence ordonnée du langage. Écrire la peinture, cette aporie ne vaut que lorsque la langue touche à un autre domaine, à un autre état, celui du poème. Ces fragments, tout proches de l’atelier, de la main, de l’œil, sont de cette nature. Ils sont une approche des images elles-mêmes à travers leur gésine, mais ils disent aussi l’effarant mystère de ce dont le peintre, tout autant que sa main et son pinceau, n’est qu’un medium éphémère et toujours menacé. *« Peindre est une folie qui tache mais le blanc apaise le bleu, le voile. J’aime disposer des estuaires surplombés de monts fragiles, les noyer d’encre venue de Chine. J’aime disposer des villes. Je les cerne de pins gris.De nouveau, il charge son pinceau de rose.Mais craindre la couleur ne décroît pas le désir de la répandre pressé par la force du désir, forcé par le plaisir cocardier de l’étendre et d’étaler un jansénisme brunâtre qui par moments m’envahit. Comment combattre ? Je déverse des seaux d’un rouge éclatant sur la toile.Il n’y a que le jet de la main qui, tel une dague me vaut. Et cette saillie soudaine, qui forme des ciels. Le réel, blessé, s’efface. » J.L.S.