Loin des clichés bigarrés d’une Inde aussi conventionnelle qu’attendue, Alexandre de Mortemart s’attache, dans la radicalité du noir et blanc, à dépeindre le quotidien de la capitale du Bengale dont il est un habitant hivernal. Il a, comme plus généralement dans son travail, cette « manière noire » d’entrevoir le monde. Ici, dans une succession d’instantanés, il témoigne d’un chaos ordonné dans une sobriété visuelle.